Publicité
Cook'n'Roll
cuisine
8 janvier 2018

Saumon fumé à chaud

Saumon-fume-chaud-40-2

Cuire et fumer en même temps, c’est ce que je te propose de faire avec un beau filet de saumon pour un résultat très différent du plus traditionnel ‘saumon fumé’, à froid. La texture ici est celle d’un poisson cuit, avec le surcroit de goût apporté par la fumée de chêne diffusée pendant la cuisson. Un régal, qui se marie à merveille dans un plat un peu rustique comme tel un stoemp (potée) aux poireaux!

Le fumoir Demeyere que j’ai utilisé dans le cadre de mon partenariat permet un fumage à chaud, c’est-à-dire que l’ustensile doit être posé sur un feu (ou induction), ce qui va à la fois cuire l’aliment et provoquer un dégagement de fumée dû à la combustion de la sciure qu’on aura préalablement disposé dans le fond de la casserole.
Très simple d’utilisation, il suffit de chauffer le fumoir sur feu très vif, d’y déposer la sciure, le diffuseur, la grille, les aliments à fumer, et le couvercle; et d’attendre quelques dizaines de minutes la bonne cuisson de ceux-ci. Parfait pour fumer poissons, viandes, et pourquoi pas fromages, légumes (aubergine!) ou comme ici un beau filet de saumon!

Ingrédients:
1 filet de saumon, avec ou sans peau, mais sans arrêtes
1 litre d’eau
250g de gros sel marin
Pour le stoemp:
Une botte de poireaux
1kg de pommes de terre
40g de beurre
Sel, poivre, muscade.

Préparation:
Diluer le sel dans l’eau. Immerger le filet de saumon dans la saumure, entier ou en portions individuelles de 5cm environ,  pour 20 bonnes minutes. Rincer à l’eau claire. Sécher avec un papier.
Réserver quelques heures au frigo pour assécher encore la chair.

Saumon-fume-chaud-1  Saumon-fume-chaud-2  Saumon-fume-chaud-5  Saumon-fume-chaud-3

Faire chauffer le fumoir sur feu vif, jusqu’à ce qu’une goutte d’eau jetée sur le métal roule et ‘danse’ dans le récipient sans s’évaporer. Baisser la puissance du feu de 30% (feu moyen).

Disposer deux cuillères à soupe de sciure dans le récipient. Couvrir avec le diffuser métallique, puis la grille.
Poser le poisson sur la grille, avec une sonde plantée à cœur. Couvrir le fumoir et laisser fumer et cuire 15 minutes environ. On doit atteindre 50° à cœur. Couper le feu et patienter encore une quinzaine de minutes pour parfaire le fumage (la température à cœur va monter jusqu’à environ 60-65°).

Saumon-fume-chaud-8  Saumon-fume-chaud-11  Saumon-fume-chaud-13  Saumon-fume-chaud-16

Préparer le stoemp: dans une casserole, cuire dans la moitié du beurre les pommes de terre coupées en cubes grossiers avec le blanc et vert tendre du poireau, en rondelles de 1cm. Ajouter un demi verre d’eau et cuire une vingtaine de minutes à feu moyen, couvert.

Saumon-fume-chaud-18  Saumon-fume-chaud-19  Saumon-fume-chaud-20  Saumon-fume-chaud-23
Quand les pommes de terre s’écrasent facilement, les écraser avec les poireaux au presse-purée. Incorporer le reste du beurre et assaisonner de sel, poivre, et muscade.

Servir le poisson sur le stoemp.

Saumon-fume-chaud-24  Saumon-fume-chaud-42

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

Publicité
Publicité
20 décembre 2017

{Livre} La Grande Balade de Julien Lapraille

Lapraille-1

Julien Lapraille, chef ardennais pétillant et créatif, candidat belge chouchou de l’émission Top Chef 2014 s’est depuis lors lancé dans une émission  télévisée - La Grande Balade - dans laquelle il parcourt le pays wallon à la découverte de ses producteurs préférés.

L’ouvrage dont je te parle aujourd’hui  - La Grande Balade de Julien Lapraille - combine les rencontres de Julien avec ces producteurs artisans et leurs beaux produits de terroir, dans un recueil de recettes les mettant en valeur.

Lapraille-5  Lapraille-3  Lapraille-4  Lapraille-8

On retrouve le franc-parler, l’humour, la créativité et la précision de Julien tout au long des 144 pages de ce livre, lorsqu’il nous raconte des artisans tels Darcis, la siroperie Meurens, ou encore les fromagers producteurs du Sarté.
Des recettes créatives ou plus traditionnelles accompagnent chaque produit et chaque producteur. Je retiens, et j’ai hâte d’essayer ce tartare de cabillaud au vieux Sarté (un fromage proche du Comté),  la recette d’agneau à la bière Elphique, ou encore ces langoustines en robe de kadaif au jus de carcasse et chocolat Darcis!!

Lapraille-6  Lapraille-9  Lapraille-10  Lapraille-7

Bref, la cuisine de Julien comme on l’aime, terroir avec une touche d’originalité, ‘cuisine authentive’, dans des recettes précises et bien détaillées et accompagnée d’une mise en avant des produits utilisés et des artisans qui les façonnent, joliment illustrées des photos d’Antoine Melis… j’adore!

La Grande Balade de Julien Lapraille - Cuisine Authentive
Editions La Renaissance du Livre
€19,90

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

19 décembre 2017

{Livre} Cucina Italiana par Carlo de Pascale

Cucina-Itaiana-1

Cucina Italiana, recueil des recettes préférées de Carlo de Pascale, à peine sorti de presse et déjà la Bible (pastafariste) de ma bibliothèque culinaire!

Il faut dire que je les connais bien - par cœur pour certaines - les recettes de Carlo! Depuis plus de dix ans que je les pratique dans les cuisines de Mmmmh! (l’école de cuisine du Chef) d’abord, dans la mienne ensuite…

Des recettes accessibles, authentiques, centrées sur trois ou quatre ingrédients, cinq ou six techniques, parfaits, de saison, bien choisis, se suffisant presque à eux-même, pour confectionner des plats (souvent) simples et (toujours) ultra savoureux.

Cucina-Itaiana-2  Cucina-Itaiana-3  Cucina-Itaiana-4

Je me délecte - et j’ai régalé plus d’une fois mes amis - de sa parmigiana di melanzane (p23), des gamberi in saor (p37) aigre-doux que je n’ai pas résisté à refaire (ici), de pâtes toutes simples à l’huile et à l’ail (p57) ou bien poivrées mais tout aussi simples et succulentes en cacio e peppe oncuteux (p65)… avec cette sauce liée à l’eau de cuisson - une des nombreuses techniques indispensables expliquées dans les recettes…

J’ai eu la révélation du risotto en suivant les conseils de Carlo, réalisant l’incroyable versatilité de ce plat dont tous les ingrédients peuvent être changés, pourvu qu’ils soient de qualité et que la technique soit correctement appliquée (p88-105), pour réaliser un nombre infini de combinaisons savoureuses.

Et ces cantuccini croquants et au bon goût d’amande à tremper en guise de dessert dans un vin santo (p157)? C’est bien simple, ce sont les meilleurs que j’aie mangé!

Cucina-Itaiana-6  Cucina-Itaiana-7  Cucina-Itaiana-9
J’arrête là, il y en a cinquante autres dont je voudrais te parler, la sélection de recettes est parfaite, les techniques simplement expliquées et accompagnées d’anecdotes, petites astuces supplémentaires, et même d’un dictionnaire culinaire italien ‘forcément incomplet’ mais plein des astuces et bons mots de Carlo!
Pour illustrer et colorer ces recettes, c’est Alexandre Bibaut qui les accompagne de ses jolies photos, en pleines pages et en tirage mat, j’adore!

Cucina-Itaiana-5  Cucina-Itaiana-10  Cucina-Itaiana-11

Ah, je ne suis pas tout à fait objectif quand je parle de Carlo et de ses recettes, simplement parce qu’elles (et il) m’ont fait aimer la cuisine italienne et progresser en cuisine et que sans elles (et lui surtout) je ne serais probablement pas en train de t’écrire aujourd’hui!

Bref, fonce, tu vas te régaler!

Cucina-Itaiana-1  Cucina-Itaiana-4

Cucina Italiana - mes recettes préférées
Par Carlo de Pascale
Editions Racine
Prix public: €24,95 (ou une lettre au Père Noël)

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

18 décembre 2017

Gamberi in saor

GamberiSaor-14-2

Cucina italiana
Voilà encore un petit plat succulent appris lors d’un cours chez Mmmmh! il y a quelques années déjà, et que j’ai retrouvé avec plaisir dans le dernier ouvrage de Carlo de Pascale: Cucina Italiana.
Des gambas sautées dans un peu de vinaigre de vin blanc et oignons, et agrémentées de raisins secs et pignons pour un résultat fondant et aigre doux… un vrai délice!

 

 

 

Ingrédients (pour 4 personnes en entrée):
12 grosses crevettes
2 oignons jaunes
70g de pignons
30g de raisins secs
2 càs de sucre non raffiné
10cl de vinaigre de vin blanc
4 càs d’huile d’olive
Sel et poivre

Préparation:
Peler et tailler les oignons en demi-rondelles.
Dans une poêle épaisse, torréfier les pignons jusqu’à ce qu’ils prennent une belle couleur dorée (attention de ne pas les brûler, ça va vite!). Réserver.
Dans la même poêle, faire revenir les oignons quelques instants dans l’huile, à feu vif.
Ajouter le sucre et 4 càs d’eau. Cuire à feu moyen une dizaine de minutes.
Ajouter le vinaigre et laisser réduire.
Ajouter les pignons et raisins secs, et cuire encore 5 minutes.

GamberiSaor-1  GamberiSaor-4  GamberiSaor-6  GamberiSaor-7

Décortiquer les crevettes et les faire sauter deux minutes dans une càs d’huile.
Ajouter aux oignons et cuire encore cinq petites minutes.

Servir tiède ou froid, seul en entrée ou pour un petit plat plus ‘unique’ avec un peu de riz violet.

GamberiSaor-12  GamberiSaor-22

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

16 décembre 2017

{Livre} Les Filles cuisinent

20171207_190524

Les Filles cuisinent - Gourmand, local et de saison. Tout est dans le titre!
La cuisine de Line Couvreur et de ses “Filles” , et quelques garçons aussi quand même!) je l’ai découverte et appréciée il y a probablement dix ans, quand Line et son équipe nous régalaient de petits plats sains, très gourmands, de saison et composés de produits de saison et locaux dans le joli espace qu’elles occupaient au fin fond de Saint Gilles. Cuisine ouverte, bois, vaisselle chinée, deux grandes tables de bois sur lesquelles voyageaient quelques entrées maison, avant que les convives n’aillent se servir le plat de résistance qui terminait doucement de cuire ou mijoter en cuisine. Dessert en self-service dans le frigo ou sur le comptoir, on se sentait comme à la maison et la cuisine dégustée là était réconfortante, colorée, inventive, pleine de légumes succulents (et parfois inconnus - on était à l’aube de la grande époque des ‘légumes oubliés’!).

LesFilles-Livre  LesFilles-Livre-3  LesFilles-Livre-2  LesFilles-Livre-5
Les Filles se sont ensuite installées dans une grande maison au centre de Bruxelles, et à Ixelles, pratiquant toujours cette cuisine que j’adore et qui a depuis fait pas mal d’émules! Où elles proposent cette même formule, ainsi que des cours de cuisine que - tu me connais - je ne me suis pas fait prier pour suivre par-ci, par-là! Si tu me suis régulièrement tu te rappelleras de nombreuses recettes apprises ou inspirées de la cuisine des Filles!

LesFilles-Livre-6  LesFilles-Livre-7  LesFilles-Livre-8  LesFilles-Livre-9

Ces jolies recettes sont désormais présentées dans un livre, je jubile! 85 recettes gourmandes, locales et de saison (enfin, c’est toi qui vois) pour ‘quand les copains débarquent’, pour faire un ‘grand bluff’, ou encore faire plaisir aux kids.
Bien détaillées, et accompagnées de petits ‘trucs’ et conseils a propos, et illustrées des photos très gourmandes de Frédéric Raevens, c’est un régal!
Indispensable dans une bibliothèque gourmande… dans la mienne en tout cas!!

LesFilles-Livre-10  LesFilles-Livre-13  LesFilles-Livre-15  LesFilles-Livre-16

Je n’ai pas attendu longtemps pour mettre cet ouvrage à l’épreuve, tu trouveras sur le blog ma recette de Volaille au potimarron et sauge, issue des recettes du livre.

Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-50

Les Filles cuisinent - gourmand, local et de saison
Par Line Couvreur et Catherine Kirszbaum
Editions Racine
Prix de vente: €29,95

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

Publicité
Publicité
15 décembre 2017

Volaille au potimarron et sauge

Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-48

En m’inspirant complètement de la recette de Butternut en waterzooï de volaille à la courge et à la sauge du livre Les Filles cuisinent, j’ai réalisé cette recette avec le beau potimarron du potager de Pimprenelle, une bergamote pour sa saveur très parfumée à la place du citron, et les dernières feuilles de sauge du jardin ayant survécu aux premiers gels!
Un joli plat appétissant et réconfortant, qui fera son petit effet en milieu de table; et en bouche! Bon appétit!

Ingrédients:
2 cuisses entières de poulet de ferme (ou comme ici de Coucou de Malines)
1 potimarron (1 bon kilo)
2 oignons
20 feuilles de sauge
2 feuilles de laurier cassées grossièrement
1 càc de thym
1 grosse bergamote (ou 2 citrons jaunes)
25cl de crème liquide
400ml de bouillon de volaille et légumes (maison - ici rougi par un chou rouge!) chaud
20g de beurre
20g de farine bio
Sel, fleur de sel, poivre
Huile d’olive

Préparation:
Préchauffer le four à 220°.
Epépiner le potimarron et le tailler en tranches de 1,5cm.
Poser sur une plaque (garnie de papier cuisson), arroser d’un filet d’huile d’olive, de la moitié de la sauge hachée, et cuire 25 minutes.

Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-3  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-9  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-11  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-30

Poser le poulet avec sa peau (vers le haut) dans un plat à four avec les oignons pelés et coupés en quatre. Arroser d’un filet d’huile d’olive, de la moitié du jus de la bergamote, sel, poivre, feuilles de laurier, thym. Masser légèrement.
Enfourner à 220° après les 10 premières minutes de cuisson du potimarron.
Après 15 minutes à 220°, sortir les potimarron, descendre la température du four à 170° et cuire le poulet encore 20 bonnes minutes. Vérifier la cuisson à coeur et cuire encore quelques minutes si nécessaire (en fonction de la taille et qualité des morceaux).

Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-19  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-20  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-25  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-28

Dans un poêlon, faire cuire le beurre et la farine en remuant jusqu’à ce que la pâte formée prenne une légère odeur de biscuit. Verser le bouillon chaud en filet et en fouettant pour éviter la formation de grumeaux.
Ajouter 250g des potimarron mixé en purée fine.
Hors du feu, ajouter le reste du jus de bergamote, sel et poivre, le reste de sauge hachée, et la crème. Bien mélanger.

Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-34  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-35  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-36  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-38

Quand le poulet est cuit, assembler dans un plat ou dans le plat de cuisson avec la sauce et les quartiers de courge rôtie.

Servir avec du riz ou un mélange de céréales et légumineuses.

Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-50  Poulet-potimarron-bergamote-lesfilles-56

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

1 décembre 2017

La Belle Iloise - Quiberon

Belle Iloise
Crédit photo La Belle Iloise

J'ai passé un long et beau weekend en Bretagne, il y a quelques années déjà, pour aller bruler quelques calories sur le circuit des 24 heures de roller de Quiberon.... Un beau moment de camaraderie, de transpiration, et de bataille face au vent...

Je ne pouvais pas passer par Quiberon sans visiter l'atelier de production de mes sardines préférées: je connais et apprécie celles de La Belle Iloise depuis quelques années, vous en ai d'ailleurs déjà proposé quelques recettes, et la récente expansion de leurs points de vente le long de notre mer du Nord (Nieuwpoort) rendent l'approvisionnement un peu plus simple ces dernières années!

IMG_0097
Crédit photo La Belle Iloise

Le nouvel atelier est toujours situé sur la presqu'ile de Quiberon, à quelques encablures des ports d'où arrive la matière première fraîche: sardines, mais aussi maquereau et thon blanc Germon du bassin Gascon tout proche. La Belle Iloise a une approche stricte de qualité et de saisonnalité, et tous les produits sont travaillés frais. Lors de mon passage en Juin, seule la sardine était pêchée, le thon germon de Gascogne fera son apparition durant les deux mois suivant uniquement.

Une centaine d'ouvriers s'affairent dans l'atelier, en nombre et à horaires variables selon l'arrivage de poisson et les aléas de la pêche. Les sardines, puisque c'est d'elles dont je vous parlerai aujourd'hui, arrivent quelques heures après avoir été pêchées, et sont tout d'abord classée par taille et salinité afin de déterminer au mieux le temps qu'elles séjourneront en bain de saumure. Disposés ensuite sur des grilles de séchage, les poissons rincés passeront deux à trois heures sous un flux d'air chaud (32-35°) pour sécher.

emboitage (1)
Crédit photo La Belle Iloise


Toujours bien calées, et surtout protégées de chocs, sur leurs grilles, les sardines sont ensuite saisies 2-3 minutes dans un bain d'huile de tournesol (l'arachide d'antan ayant été abandonnée pour parer aux alergies) à un peu plus de100°C, avant de passer dans les mains expertes des dames de l'atelier: les poissons sont étêtés, éviscérés, et parés un à un par des mains expertes, avant d'être posés délicatement dans leur boîte avec les huiles et aromates qui sublimeront encore leur goût. Les ouvrières les plus expertes procèderont encore au désarêtage des variétés 'sans arrêtes'.

Seule concession au modernisme dans cette partie de l'atelier, les boîtes continuent leur chemin sur un tapis roulant, passent sous un robinet d'huile adaptée à la recette (tournesol ou huile d'olive extra vierge), avant d'être scellées, appertisée en autoclave et étiquetées. Une fois les boîtes scellées, on peut voir les ouvrières les taper les une contre les autres brièvement pour vérifier à l’oreille la présence éventuelle d’air dans la boîte, qui devra alors être re-travaillée.

20130624_114120

Ce mode de production semi-artisanal à base de produits de toute première fraîcheur (jamais congelé, il va sans dire) garanti une chair non meurtrie par le travail de machines, et un goût et une texture unique.
Ma préférée: Pitomail, garnie de piments doux, tomates et aïl; et puis de simples sardines au citron et à l’huile d’olive! Sur une tartine beurrée ou simplement sautées avec des pâtes fines, c'est un régal!

20130624_114046  20130624_114254  SardinesBelleIloise-4

Voilà quelques recettes simples que je vous avais déjà proposées, à base de ces excellentes sardines:
Sardines à la Japonaise, nouilles soba
Croustillants de sardines
Crème de sardines
Linguine aux sardines

Ah, encore une chose : je me lance dans la sardine de garde! Quelques boîtes millésimées mises de côté et retournées une à deux fois par an; je vous dis quoi d'ici cinq à dix ans, il parait que la chair n'en sera que plus fondante et les arômes plus fins et mêlés!

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

20 novembre 2017

Tian provençal

TianProvencal-20

Voilà un accompagnement qui fait toujours plaisir quand les légumes d'été sont gorgés de saveurs et de soleil!

Ingrédients (pour 6-8 personnes en accompagnement):
2 aubergines
2 courgettes
5 tomates
1 gros oignon
200g de mozzarella (facultatif)
2 grosses gousses d’ail
4 branches de romarin frais (ou séché, ou thym)
Huile d’olive
Sel, poivre, Espelette

Préparation:
Préchauffer le four à 180°.

TianProvencal-4  TianProvencal-8  TianProvencal-11  TianProvencal-15 
A l’aide d’une mandoline, trancher les aubergines et les courgettes à 2mm.
Trancher l’ail et les oignons pelés à 1mm.
Couper les tomates et la mozzarella au couteau en tranches de 4-5mm. 
Disposer les légumes et le fromage en couches successives (en colonnes ou rosace, c’est vous qui voyez!) dans un plat huilé. Saler et poivrer entre les couches.
Verser un filet d’huile, poser quelques branches de romarin, et enfourner pour 30 minutes environ.

TianProvencal-17  TianProvencal-20

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

1 novembre 2017

{Livre} Balls&Glory - le livre! ...et mes boulettes italiennes

Balls-Glory

Cette semaine j'ai eu la chance d'être invité à passer quelques heures dans les cuisines de Wim Ballieu, à l'occasion de la sortie de son nouveau livre de recettes: Balls & Glory

BallsGlory-12  BallsGlory-13  BallsGlory-15  BallsGlory-30

Wim Ballieu est les chef et propriétaire des restaurants Balls & Glory (à Gand, Anvers, Leuven, et deux adresses à Bruxelles), temples de la boulette gourmande!

BallsGlory-41  BallsGlory-18  BallsGlory-23  BallsGlory-24

Les ballekes par ici on connaît et on aime ça, celles de Wim ont la particularité de contenir la sauce au centre de la boule de viande (ou de riz pour la version végé)!
Viande de production propre cela vaut la peine d’être signalé (Wim est fils de boucher)! Servies avec stoemp ou salades variées, c'est toujours un excellent moment de déguster ces boulettes ‘surprise’!

BallsGlory-31  BallsGlory-39  BallsGlory-46  BallsGlory-42

Et donc, comment faire rentrer la sauce dans la boulette? A la seringue? Gélification, congélation, ou précision des gestes? Questions que je me suis longtemps posées avant d'écouter Wim répondre aux questions de Carlo et Sophie dans Bientôt à Table, et d'essayer la méthode 'congélation' que je te propose ci-dessous pour un plat phare du même Carlo reprenant les ingrédients des involtini de melanzane pour les revisiter à la sauce Ballieu!

BallsGlory-1  BallsGlory-2  BallsGlory-3  BallsGlory-4
BallsGlory-5  BallsGlory-6  BallsGlory-7  BallsGlory-8

Méthode qui est bien entendu reprise en détail dans le livre de recettes Balls & Glory, ainsi d’ailleurs qu’une foule d’autres astuces, tours de main, et idées d’associations qui te permettront de faire tes propres meilleures ballekes du monde!

Un cadeau de Noël idéal pour tous les fanas de ballekes, donc ;-)

Boulette-Tomate-Balls-Glory-39

Boulettes farcies à l’italienne

Ingrédients:
Pour la sauce:
1 grande boite de tomates pelées
1 petite botte de persil plat
1 gousse d’ail
1 càc de sucre
Huile d’olive, sel, poivre

Pour la viande:
400 g de haché porc et veau
2 jaunes d’œuf
1 gousse d’ail
150 g de parmesan frais râpé fin

Pour le reste:
1 aubergine
50g de chapelure

Préparation:
La veille, préparer la sauce: Faire revenir dans un cuillère d’huile d’olive une gousse d’ail haché avec quelques (disons 6) brins de persil plat sans faire brunir l’ail. Ajouter les tomates pelées (1 grande ou 2 petites boites avec le jus sauf si trop liquide), un cuiller à café rase de sucre, sel et poivre. Laisser cuire au moins une heure à feu doux. Écraser les tomates après 30 minutes, rectifier l’assaisonnement. Laisser refroidir.

Boulette-Tomate-Balls-Glory-1  Boulette-Tomate-Balls-Glory-4  Boulette-Tomate-Balls-Glory-6  Boulette-Tomate-Balls-Glory-7
Verser la sauce dans des moules sphériques de 4-5cm de diamètre (ou équivalent carré).
Congeler quelques heures.

Préparer la viande: dans un grand bol, mélanger le haché, l’ail haché,  6 brins de persil haché, les jaunes d’œufs, le parmesan râpé. Rectifier l’assaisonnement en fonction de la quantité d’épices déjà présentes (ou non) dans le haché.

Mixer la chapelure avec le reste de feuilles de persil. Ajuster la quantité de chapelure pour obtenir un mélange vert mais sec.

Boulette-Tomate-Balls-Glory-27  Boulette-Tomate-Balls-Glory-11  Boulette-Tomate-Balls-Glory-16  Boulette-Tomate-Balls-Glory-17

Prendre 80g de viande, et étaler grossièrement en cercle épais. Poser une boule de sauce congelée et rabattre les bords du cercle vers le haut pour fermer la boulette. Bien rouler la boule entre les paumes et vérifier qu’elle est bien scellée.
Rouler les boulettes dans la chapelure. Réserver.

Trancher l’aubergines finement, badigeonner d’huile et faire griller à la poêle-grill ou sous la grille du four.

Boulette-Tomate-Balls-Glory-18  Boulette-Tomate-Balls-Glory-21  Boulette-Tomate-Balls-Glory-23  Boulette-Tomate-Balls-Glory-25

Préchauffer le four à 180°. Y cuire les boulettes 35 à 40 minutes.

Servir sur un lit de salade assaisonnée d’huile et de vinaigre, et accompagner des tranches d’aubergine grillées.

Boulette-Tomate-Balls-Glory-33  Boulette-Tomate-Balls-Glory-37

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

21 octobre 2017

Gajiseon - Cours de cuisine au Korean Cultural Center

Gajiseon-21

Plusieurs fois par mois, le Korean Cultural Center de Bruxelles propose des cours de cuisine coréenne gratuits. Une dizaine de personnes par cours et une forte demande, il est très difficile de réserver, mais cette fois j’ai enfin pu m’inscrire et assister à un cours sur la préparation du Gajiseon, un plat ‘royal’ d’aubergine farcie de viande et légumes.

20171006_183211  20171006_184601  20171006_184609  20171006_182254(0)

Le cours est mené en Français, et propose la réalisation d’un unique plat en 1h30 environ. Organisation parfaite, le chef fait la démonstration de la recette devant nos yeux ébahis, autour d’un îlot de cuisine parfaitement bien équipé, avant de nous répartir en petits groupes pour nous attaquer à la recette.

20171006_185434  20171006_185452  20171006_185604  20171006_190445(0)

Pas trop de difficultés pour cette recette qui demande un peu de technique et de patience, tout en restant abordable. Le chef nous encadre bien et est précise dans ses recommandations. Résultat: des plats très réussis, délicieux, et la satisfaction d’avoir réalisé notre gajiseon et de pouvoir facilement le refaire à la maison (pour peu qu’on ai pris suffisamment de notes!).

20171006_190447  20171006_190618  20171006_191312  20171006_191507

Ce que je me suis empressé de faire dès le lendemain. Voilà donc la recette du gajiseon:

Ingrédients (pour un plat de 3 personnes à partager):
1 aubergine
1/2 poivron rouge
1/2 poivron vert
100g de boeuf haché
1 càs de sauce soja foncée
3/4 càc de sucre
1 gousse d’ail (ou deux, selon goût)
Poivre du moulin
1 càc d’huile de cuisson
1 càs d’huile de sésame torréfié
1/2 càs de sauce soja foncée
1 poignée de gros sel

Préparation:
Mélanger la viande hachée à 1 càs de sauce soja, une gousse d’ail pressée, et 3/4 de càc de sucre. Réserver.

Enlever le pédoncule de l’aubergine. Couper en deux dans la longueur. Trancher ensuite la demi aubergine en tranches de 3mm en partant de la partie peau (bombée) et en s’arrêtant à 5mm de la partie plate. Faire trois entailles de ce type, puis trancher complètement à la quatrième. De façon à obtenir un tronçon de demi-aubergine présentant quatre ‘feuillets’. Je m’aide de baguettes fines posées de part et d’autre de l’aubergine pour trancher jusqu’à 4-5mm de la base du légume.

 Gajiseon-12  Gajiseon-14  Gajiseon-15  Gajiseon-16
Poser ces tronçons dans un récipient d’eau fraiche additionné de gros sel, pour 15 minutes.

Gajiseon-1  Gajiseon-5  Gajiseon-6  Gajiseon-7

Epépiner les poivrons, tailler la chair en fines bandes puis émincer en très fins bâtonnets (julienne). Réserver sur du papier absorbant et bien éponger le surplus d’humidité.

Dans une poêle très peu huilée avec 1 càc d’huile de cuisson, sur feu vif, faire revenir les poivrons (une couleur à la fois, en les gardant bien séparées) une bonne minute. Réserver.
Dans la même poêle, cuire la viande trois minutes en remuant et en l’écrasant pour former de petites boulettes. Réserver.

Egoutter les aubergines et farcir les espaces entre les feuillets: viande au centre, poivrons aux extrémités.

Gajiseon-12  Gajiseon-14  Gajiseon-15  Gajiseon-16

Dans une poêle, verser 4-5 càs d’eau, 1 càs d’huile de sésame torréfié et 1/2 càs de sauce soja. Chauffer, poser les aubergines farcies, couvrir et cuire 2 bonnes minutes.
Oter le couvercle et cuire encore 2 minutes en arrosant les gajiseon du jus de cuisson.

Servir avec du riz et éventuellement une sauce composée à parts égales d’eau, vinaigre de riz, et sauce soja.

Gajiseon-17-2  Gajiseon-20  Gajiseon-21

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

27 septembre 2017

Boeuf pané au vinaigre "Carn en carpiun"

BoeufPiedmont-27

J’ai découvert cette entrée typique du Piedmont lors d’un diner organisé par feu Bookalokal. Notre hôte de ce soir, Paola, nous avait régalés de plusieurs entrées typiques de sa région natale: ces tranches de bœuf panées et marinées, une tarte aux épinards et ricotta moelleuse que je vais m’empresser de refaire également, des poivrons accompagnés d’une sauce onctueuse aux anchois, suivis des gnocchi les plus fondants que j’aie mangés, et un dessert chocolaté à tomber…

20130921_203952 20130921_211109 20130921_214042 20130921_214157 20130921_223319

Le Carn en Carpiun est le plat qui m’a le plus impressionné ce soir-là, mélange harmonieux de viande panée et de marinade vinaigrée à la sauge, on le déguste traditionnellement en entrée. Comme Paola m’a gentiment donné sa recette, je me suis empressé de la cuisiner en un plat léger avec une salade et quelques pommes de terre rissolées ;-).

Ingrédients (pour 2-3 personnes):
2 grandes tranches de bœuf (ou de filet de poulet) coupées finement (3-4mm)
2 oeufs
Farine
Chapelure
150g de vinaigre de vin blanc
150g de vin blanc sec
7-8 feuilles de sauge
1-2 petits oignons
1 belle gousse d’ail
Sel et Poivre
Huile d’olive et/ou beurre clarifié

Préparation:
Paner les tranches de bœuf (ou de poulet) à l’Anglaise: après les avoir éventuellement coupées en 2 ou trois morceaux, les couvrir d’une très fine couche de farine, bien tapoter pour enlever l’excédent. Tremper dans les oeufs battus et assaisonnés de sel et poivre, puis dans un mélange 1/3 farine et 2/3 chapelure. Les tranches doivent être complètement et régulièrement couvertes de panure.
Dans une grande poêle, faire chauffer 2-3 càs d’huile d’olive et une noix de beurre clarifié (optionnel). Cuire le bœuf sur les deux faces jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Poser encore chaud dans un plat en verre avec couvercle.

BoeufPiedmont-9   BoeufPiedmont-12   BoeufPiedmont-14

Préparer la marinade: faire chauffer le vin et le vinaigre avec les feuilles de sauge, les oignons coupés en fines rondelles, et la gousse d’ail dégermée et coupée en gros éclats. Maintenir une dizaine de minutes juste sous le point d’ébullition.

BoeufPiedmont-2   BoeufPiedmont-5   BoeufPiedmont-20

Verser la marinade chaude sur la viande et couvrir. Laisser refroidir et reposer quelques heures idéalement une bonne demi-journée.

BoeufPiedmont-24   BoeufPiedmont-34

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

 

 

13 septembre 2017

Rouleaux de printemps aux nouilles soba et mangue

Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-14

Ca me trottait dans la tête d’essayer de farcir des rouleaux de printemps avec des nouilles soba (nouilles japonaises au sarrasin), je les adore!  peine assaisonnées d’huile de sésame grillé, et accompagnées de volaille, délicieuses mangues indiennes, et quelques légumes, c’est un régal très sain et léger! Et puis cette sauces... pas forcément légère pour le coup, mais j’ai été bien inspiré de mélanger tamarin et cacahuètes, l’association est terrible!
Régalez-vous!

Ingrédients (pour 6 rouleaux - 2 personnes):
6 feuille de riz rondes
100g de poulet cuit (cuisse)
1/2 mangue Alphonso
1 carotte rapée
10cm de concombre
50g de nouilles soba
1/2 càc d’huile de sésame grillé
1/2 càc de sauce hoisin
1 laitue sucrine
20g de cacahuètes non salées
Coriandre hachée

Pour la sauce:
1,5 càs peanut butter (US style)
1/2 càc de piment sririsha
1 càs de jus de tamarin
2 càs de lait de coco
1/2 càs de nuoc mam
1/2 càc de sucre
1,5 à 2 càs de lait

Préparation:
Préparer la sauce: Mixer tous les ingrédients sauf le lait. Ajouter le lait petit à petit pour allonger la sauce.
Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-1  Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-2  Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-10  Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-8

Cuire le poulet. Détailler la chair en bâtonnets de 8-10 cm de long. Tailler le concombre et la mangue de la même façon.
Râper la carotte. Torréfier et hacher les cacahuètes.

Cuire les nouilles 4 à 6 minutes dans une grande quantité d’eau non salée (elles doivent rester fermes). Rincer à l’eau froide et bien égoutter. Mélanger avec l’huile de sésame grillé.

Faire chauffer de l’eau. Y plonger une feuille de riz. Quand elle commence à ramollir (elle peut être encore un peu rigide), la poser bien à plat sur un tissus propre et légèrement humide.

Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-3 Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-4 Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-5 Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-6

Disposer les ingrédients au tiers inférieur de la feuille, bien centrés sur une largeur de 8-10cm: soba, poulet, sauce hoisin (quelques gouttes), carottes, salade, concombre, mangue, cacahuètes hachées, coriandre... On peut disposer quelques ingrédients choisis sur le tiers supérieur de la feuille: ils apparaitront par transparence.
Rabattre le bas de la feuille sur les ingrédients, et la rabattre sous les ingrédients en serrant bien. Rouler un peu. Rabattre les deux bords vers l’intérieur. Terminer de rouler en serrant bien (mais pas trop fort pour ne pas déchirer la feuille!).

Déguster simplement en trempant les rouleaux dans la sauce...

  

 Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-11  Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-12  Rouleau_Printemps_Soba_Mangue-15

Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

11 septembre 2017

Flammekueche facile

Flammekueche-20-2

Voilà une recette rapide et très facile et dont on se régale toujours, réalisée en vacances avec mon Companion! Pratique, ce robot chauffant permet de faire lever la pâte sans attention grâce à son programme automatique et une température constante de 30°! Le même bol servira ensuite à faire revenir les garnitures, avant de cuire ces jolies tartes dans un four bien chaud.
A déguster en terrasse avec un blanc bien frais et une belle salade :-)

Ingrédients (6 personnes - 2 grandes tartes):
Pour la pâte:
400g de farine de blé ou ici froment bise
20g de levure de boulanger fraiche
250ml d’eau tiède
1 càc de sel
1 càs d’huile d’olive

Pour la garniture
200g de lard en bâtonnets
2 oignons
220g de fromage blanc
4 càs de crème épaisse
Sel, poivre

Préparation:
Préparer la pâte avec le programme du Moulinex Cuisine Companion:
Verser l’eau et la levure émiettée dans la cuve munie de la lame à pétrir. Lancer le programme ‘Pastry’/’Pâte’ P1. Après 30 secondes, ouvrir le couvercle et ajouter la farine, le sel, et l’huile. Refermer le couvercle avec le bouchon et continuer le programme.

Sans robot, on peut exécuter la pâte à la main: faire un puits avec la farine, verser le sel le long de ses bords extérieurs, puis verser l'eau au centre. Y émietter la levure et mélanger douceent avec deux doigts en cercles et en incorporant petit-à-petit la farine dans le iquide. Quand toute l'eau est incorporée, pétrir une dizaine de minutes, former une boule, couvrir d'un linge humide et laisser pousser 45 minutes dans un endroit chaud.
Quand la pâte a doublé de volume, la reprendre,  la dégazer et former une boule.

Séparer le pâton en deux et étaler très finement sur deux feuilles de papier cuisson aux dimension de plaques à four. Fariner pour faciliter une abaisse fine (2 mm).

Préchauffer le four à 240°.

Flammekueche-1-2  Flammekueche-2-2  Flammekueche-5-2  Flammekueche-7-2

Couper les oignons en fines rondelles. Faire cuire avec le lard 10 minutes à 130° avec le mélangeur.
Mélanger  le fromage et la crème. Saler et poivre généreusement.
Poser une couche de ce mélange sur la pâte. Garnir d’oignons et lardons.

Flammekueche-8  Flammekueche-11  Flammekueche-13  Flammekueche-18

Enfourner pour 15 minutes environ à four chaud (240°).
Déguster bien chaud avec une petite salade!

Flammekueche-20  Flammekueche-21

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

1 septembre 2017

Hamburger italien

ItalianBurger-4-2

Rien de meilleur qu’un hamburger maison! Celui-ci est d’une gourmandise absolue, décliné sur le thème de l’Italie avec cette délicieuse burrata (une mozzarella au coeur crémeux) que mon amie Anusch m’avait ramené du marché du Rialto! Avec ça, une belle tranche d’aubergine confite à l’huile d’olive, des tomates-cerises confites, et du boeuf bio assaisonné de tomates et roquette… dans un ‘bun’ maison c’est juste énooooorme!

Ingrédients (pour 4 personnes):
400g de boeuf haché bio
20 feuilles de roquette, équeutées
1/2 petit oignon
1 jaune d’oeuf
10 pétales de tomates confites (
Sud’n’sol chez Delhaize pour moi)
10-15 tomates-cerises
1 aubergine
1 belle boule de burrata
2 càs
mayonnaise à la truffe ou mayonnaise maison additionnée d’une càc d’huile de truffe.
Optionnel: feuilles de radicchio treviso

Huile d’olive
Sel, poivre

Pour les petits pains à hamburger “bun’s” (6 pains):
125g farine complète
125g farine blanche
14cl de lait tiède
50g de beurre mou
1 jaune d’oeuf
10g de levure fraiche
1 càc de sel
1 càs de sucre
Graines de sésame et de courge.

ItalianBurger-1 BunsTer-2

Préparation:
Préparer les bun’s:
Diluer la levure fraiche dans le lait tiède.
Mettre les deux farines dans un récipient ou le bol du batteur, avec le sucre, le beurre fondu (ou ramolli), et le jaune d'oeuf. Ajouter le lait et incorporer. Ajouter le sel et pétrir 10 min.
Ajouter 1 càs de graines de sésame.
Faire une boule avec la pâte (fariner, la pâte sera assez collante)
Faire des pâtons de 35-40g. Bouler les pâtons et les poser sur une plaque farinée, bien espacés.
Enduire les pâtons d’un peu d’eau au pinceau et poser quelques graines (sésame, courge,…). Aplatir un peu les pâtons pour leur donner la forme de pains à burgers.
Poser un linge propre sur les pâtons, et laisser lever 1h30.
Préchauffer le four à 180° (chaleur tournante).
Cuire 10 minutes à 180°.

Préparer les hamburgers:
Emincer finement l’oignon, faire fondre à la poêle dans 1 càs d’huile d’olive.
Emincer une dizaine de feuilles de roquette. Hacher les tomates confites.
Mélanger le boeuf haché avec la roquette, l’oignon, les tomates confites hachées, et le jaune d’oeuf. Bien mélanger, saler, poivrer.
Former quatre burgers de +/- 10cm de diamètre, à la main ou à l’aide d’un cercle emporte-pièce.
Juste avant de monter les burgers, cuire 2 minutes sur chaque face (ou plus pour des hamburgers ‘bien cuits’) à la poêle dans un filet d’huile d’olive.

Faire confire les tomates-cerises: Poser les tomates sur une plaque recouverte de papier cuisson. Saupoudrer de sel, poivre, sucre. Enfourner pour 90 à 120 minutes à 120° (chaleur tournante).

Couper l’aubergine en tranches épaisses (2cm). Les faire cuire dans une poêle avec une bonne quantité d’huile d’olive, sur les deux faces, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Saler et poivrer.
Note: pour limiter l’apport en huile, on peut pré-cuire les tranches au micro-ondes (couvert) et terminer la cuisson à la poêle avec un peu d’huile ;-)

Monter les burgers: Couper les pains en deux, les toaster quelques minutes au four, tartiner de mayonnaise à la truffe; poser sur la base un burger, une tranche d’aubergine, 1/4 de burrata coulante, roquette, radicchio et tomates cerises. Un tour de moulin à poivre et à table!

ItalianBurger-2 ItalianBurger-4


16 août 2017

Saumon mi-cuit au sésame, salade asiatique

Saumon_Sesame_Crudites-105 

Une combinaison d’ingrédients issus de plusieurs recettes pour ces bols-repas asiatiques frais et parfumés!
J’ai associé les crudités de mon Yam Nua, des nouilles assaisonnée de sauce au tamarin et beurre de cacahuète, et un beau morceau de saumon mariné et enrobé de graines sésame comme ma maman me l'avait récement cuisiné! Mi-cuit parce que c’est comme ça que je le préfère!

Ingrédients (pour 2 personnes):
300g de filet de saumon, sans peau
2 càs de sésame torréfié
2 càs de sésame noir
1 càs de sauce soja
1/2 càs de vinaigre à sushi
1/2càs de mirin
1/2 càs de nuoc mam

Pour les nouilles:
100g de nouilles sèches
Pour la sauce:
0,5 càs peanut butter (US style)
1/4 càc de piment sririsha
1/2 càs de jus de tamarin
1 càs de lait de coco
1 càc de nuoc mam
1/4 càc de sucre
1 càs de lait

Pour la salade asiatique:
6 tomates cerises
1/2 concombre
4 feuilles de laitue
1 carotte
6 feuilles de coriandre
3 feuilles de menthe
Pour l’assaisonnement:
4 càs de jus de citron
3 càs de nuoc mam (sauce poisson)
1 càs de sucre non raffiné (ou sucre de palme)
1/2 échalote
1/2 càs de beurre de cacahuète
1/2 piment oiseau (facultatif)

Préparation:
Faire mariner le saumon 2-3 heures dans un mélange de sauce soja, vinaigre, mirin, et nuoc mam.
Sécher le poisson, le couvrir de sésame doré et noir. Réserver au frais.

Cuire les nouilles et les refroidir rapidement. Mélanger les ingrédients de la sauce et assaisonner les nouilles avec ce mélange.

Yam_Nua_Boeuf-100  Saumon_Sesame_Crudites-100  Saumon_Sesame_Crudites-101  Saumon_Sesame_Crudites-102

Couper les crudités en fines lamelles, hacher les herbes, et bien mélanger le tout.
Mélanger les ingrédients de la sauce et assaisonner les crudités avec ce mélange.

Dans une poêle très chaude, mettre 1 càs d’huile végétale et saisir le poisson deux-trois minutes sur chaque face, en couvrant la poêle (le sésame a tendance à sauter!).
Vérifier la cuisson, mi-cuite à coeur.

Servir en bols par exemple, en disposant les nouilles et les crudités, puis le poisson. Décorer de feuilles de coriandre.

Saumon_Sesame_Crudites-109  Saumon_Sesame_Crudites-104

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

30 juillet 2017

{Livre} Ma Cuisine Algérienne - Les Joyaux de Sherazade

Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-24-2

Après avoir découvert quelques recettes marocaines lors de mes voyages à Daklha, c’est avec intérêt que j’ai parcouru Ma Cuisines Algérienne, le tout nouvel ouvrage culinaire de Sherazade Lanudedj, auteure également du blog Les Joyaux de Sherazade, consacré à la cuisine de l'Algérie voisine.
On y trouve un recueil de recettes traditionnelles et familiales de Sherazade, dans une mise en page claire et avenante, compilation des expériences et transmissions familiales de l’Algérie de Sherazade.
Les recettes sont assez accessibles et, contre toute attente, demandent très peu d’ingrédients difficiles à obtenir sous nos latitudes, et quand c’est le cas, l’auteure prend soin de proposer des alternative.

Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-34  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-38  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-39  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-40
On retrouve au fil des pages des classiques de la cuisine algérienne: couscous bien sûr, tchekchouka, tajines, desserts bien sucrés (!), pastilla, mais aussi des recettes plus confidentielles et familiales comme ces balala fliou, des pommes de terres sautées à la menthe que j’ai hâte de cuisiner, ou encore cette omelette aux oignons qui a eu son petit succès lors d’un repas familial de vacances! Je n’avais certes pas accès au fromage algérien ‘takemarit’ de la recette originale, mais remplacé par le célèbre fromage fondu qui rigole c’était en tout cas un régal, vite et facilement réalisé, et une belle variation ensoleillée sur le thème classique de l’omelette!
Avec une belle salade de tomates (Provençales pour le coup), c’était parfait!
Bonne lecture, et bon appétit!

Ma Cuisine algérienne - Sherazade Lanudedj - Editions Solar

La recette de Sherazade (pour 2 personnes - pour 5 sur les photos!):
4 oeufs

1 petit oignon rouge
1 gousse d’ail
1 petite botte de persil plat
1 portion de fromage fondu
2 càs d’olives vertes dénoyautées et hachées

Préparation:
Hacher finement l’ail, l’oignon, et le persil. Hacher grossièrement les olives dénoyautées.

Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-2  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-3  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-4  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-6

Faire fondre ail et oignon doucement dans un peu d’huile d’olive. Saler. Ecraser le fromage à la fourchette et ajouter les oignons. Bien mélanger en une crème et ajouter les oeufs petit à petit en battant pour que le fromage se mêle aux oeufs sans faire trop de grumeaux.
Ajouter les olives et le persil (garder quelques pincées pour décorer). Bien battre le mélange qui doit être homogène.

Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-12  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-13  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-15  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-18

Dans une poêle très chaude, légèrement huilée, verser une petite louche du mélange afin de former une fine crêpe (plus proche d’une crêpe française que d’une omelette épaisse!).
Cuire quelques minutes, jusqu’à ce que le dessus de l’omelette soit juste pris.
Servir sans attendre, saupoudré de persil, olives et oignons frais.

Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-24  Omelette-Ma-Cuisine-algerienne-33

 

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

27 juillet 2017

Moules en papillote au safran et curcuma frais

 

MoulesPapilloteCurcumaSafran-41-2

Ca y est, les nouvelles moules de Zélande sont arrivées il y a quelques jours! 
En voilà une recette simple, alliant la douceur d'une crème infusée au safran et le peps du curcuma frais (on trouve ces racines en épicerie indienne ou asiatique et en magasins bio), dont la présentation en papillote transparente fait toujours sont petit effet ;-)

Fais-en un peu plus, les restes finiront en risotto délicieux (une recette ici), … et s'il reste du risotto on se régalera d'arancini aux moules :-)

Ingrédients (pour 4 personnes):
- 2 kg de
moules de Zélande Super 60/70
- 1 blanc de poireau
- 1 tige d’oignon jeune
- 8 càs (100ml) de
crème bio à 30%
- 4 càs (50ml) de vin blanc sec
- 8 filaments de safran (
safran de Provence pour moi!)
- 2cm de racine de curcuma (en épicerie indienne ou bio)
- Huile
- Sel, Poivre, Fleur de sel

Pour les ‘wedge’ de pommes de terre:
- 6 pommes de terre farineuses
- huile d’olive
- Sel et poivre

Préparation:
Faire infuser les filaments de safran dans le crème légèrement chauffée. Idéalement pendant 4 heures au moins.

Préparer les wedge de pommes de terre: Préchauffer le four à 220°. Laver les pommes de terre et les faire cuire une bonne vingtaine de minutes (elles doivent être encore un tout petit peu fermes au centre.
Couper chaque pomme de terre en 6 quartiers, dans la longueur. Poser sur une plaque à four huilée, peau vers le bas, et huiler les quartiers de pommes de terre au pinceau (huile d’olive).
Saler, poivrer et enfourner à 200° pour un bon quart d’heure, quelques minutes avant de démarrer la cuisson des moules.

Gratter les moules si nécessaire, puis les rincer trois fois à l’eau claire.

Couper l’oignon et le blanc de poireau en fines lamelles.

MoulesPapilloteCurcumaSafran-2   MoulesPapilloteCurcumaSafran-8   MoulesPapilloteCurcumaSafran-12

Découper un grand carré de film à papillote (à défaut, du papier cuisson), et le poser sur un bol.
Poser 500g de moules au centre de chaque carré, couvrir d’une càs de vin blanc, 2 càs de crème infusée. Répartir le mélange d’oignon et poireau sur les quatre bols de moules. Poivrer, saler très peu, et râper très finement 0,5cm de racine de curcuma sur chaque papillote. 
Fermer la papillote à l’aide d’un lien silicone, d’une pince à linge, ou de ficelle en fibre naturelle.

MoulesPapilloteCurcumaSafran-15   MoulesPapilloteCurcumaSafran-22   MoulesPapilloteCurcumaSafran-29

Huiler une grande poêle bien chaude et y déposer les papillotes. Cuire une dizaine de minutes.

Servir les papillotes sur assiettes individuelles avec les wedge de pommes de terre et une mayonnaise assaisonnée au curcuma frais.

 

MoulesPapilloteCurcumaSafran-32   MoulesPapilloteCurcumaSafran-52

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

24 mars 2017

Un cours chez Flo - et son tartare d'algues

Rouleau-algue-tartare-14-2

Cette semaine j’ai été invité à découvrir un cours de cuisine chez Flo, un tout nouvel atelier culinaire à Bruxelles! C’est toujours un plaisir de découvrir une nouvelle offre dans ce domaine, d’autant plus quand elle est qualitative et se démarque un peu des classiques!

Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-1  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-4  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-5  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-8

Flo propose une cuisine axée sur la santé, le cru, les cuissons douces à basse température, en visant toujours l’objectif de dénaturer le moins possible les excellents produits qu’elle utilise, en leur conservant un maximum de nutriments et de vitamines (retrouve ici les principes de base de la cuisine de Flo). Cuissons vapeur ou au four à moins de 100°, légumes crus mixés, graines germées, féculents peu présents, peu ou pas de sel ou sucre ajouté… on se rapproche très fort de la cuisine santé ou celle, “vivante” de Pol Grégoire dont Flo est une adepte.

Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-12  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-6  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-11  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-18
Et ça marche! Toujours un peu sceptique face à ce genre de cuisine, je me suis vraiment régalé de ces préparations fraiches, pleines de goûts, et saines. Les préparations et cuissons simples des produits sont souvent relevées de sauces crues délicieuses, ou d’autres plus originales comme cette mayonnaise d’avocats à tomber!

Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-19  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-20  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-21  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-23
Ambiance décontractée et grosses tranches de fou-rires ce soir, le petit vin bio aidant, dans un espace agréable, moderne et très lumineux, parfaitement aménagé et confortable pour accueillir une petite dizaine de cuisiniers en herbe(s) (ah ah!). Chacun met bien entendu la main à la pâte, on chahute un peu, pendant que Flo veille à la bonne exécution des recettes, prodiguant astuces et conseils ça et là.

Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-24  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-26  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-28  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-29

Bref, un atelier que je te recommande vivement!!!
Tu trouveras l’agenda des cours à venir ici: http://www.flo.brussels/ateliers-de-cuisine/

Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-30  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-33  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-34  Flo-Food-Love-and-Other-Stuff-38

Le tartare d’algues que nous y avons réalisé m’avait particulièrement plus ce soir-là. Il était servi sur une tranche bien croquante de chou rave cru.
Je te le propose à peine retouché, servi en rouleaux de chou-rave marinés. Sympa pour l’apéro ou en accompagnement d’un poisson!

Ingrédients (pour une quinzaine):
20g d’algues déshydratées: wakame, dulce, nori, kombu, etc…
Jus et zestes d’un citron bio
1 cm de gingembre bio
20 brins de ciboulette
2 càs de tamari (ou de sauce soja)
1 chou rave
Vinaigre de riz

Préparation:
Faire réhydrater les algues 15 minutes dans de l’eau claire. Bien les égoutter. Hacher finement au couteau.

Rouleau-algue-tartare-1  Rouleau-algue-tartare-3  Rouleau-algue-tartare-4  Rouleau-algue-tartare-5 
Zester le citron en veillant à ne pas prélever le blanc du citron; hacher finement les zestes, puis récupérer le jus du citron.
Râper très finement le gingembre avec une râpe-zesteur (pas besoin de le peler, par contre une râpe très fine est plus appropriée).
Emincer la ciboulette.

Mélanger les algues hachées au gingembre, ciboulette, jus et zestes de citron, tamari. Rectifier l’assaisonnement en tamari.
Poser au frais.

Rouleau-algue-tartare-7  Rouleau-algue-tartare-9  Rouleau-algue-tartare-10  Rouleau-algue-tartare-11

Trancher très finement (<1mm) le chou rave. A la mandoline obligatoirement pour un résultat fin et régulier. Tailler des ronds régulier à l’aide d’un emporte-pièce (7cm environ). Tremper les tranches sans attendre dans un bain d’eau fraiche (2/3) et vinaigre de riz (1/3).
Poser une demi càs de tartare sur la largeur d’une tranche de chou rave. Rouler délicatement et sceller la tranche sur elle-même.

Rouleau-algue-tartare-12  Rouleau-algue-tartare-18
Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

5 février 2017

Gua Bao - Pork buns comme chez Umamido

PorkBuns-10

... Trois and plus tard... Umamido fête sa troisème bougie et l'ouverture imminente de sa cinquième adresse!!! Les pork buns y sont toujours aussi succulents, et l'occasion était rêvée de vous rapppeler cette recette publiée en 2013!
Enjoy :-)

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

[2013] J’ai découvert ces sandwich à la mode asiatique chez Umamido, un tout nouveau restaurant asiatique à Bruxelles, dont je vous parlais dans ce billet. Les pork buns d’Umamido m’avaient enchanté les papilles, et je n’avais depuis cette découverte plus qu’une idée en tête: refaire ces buns à la maison! Check! Je connaissais déjà cette pâte légèrement sucrée et cuite à la vapeur, utilisée dans les Banh Bao dont je raffole. Il ne me restait plus qu’à cuire de belles tranches de lard au four, suffisamment longtemps et à température modérée pour le rendre fondant et légèrement caramélisé… un délice.
Voilà donc une version de sandwich très originale et pleine de saveur asiatiques!

Ingrédients (pour environ 8 buns):
8 tranches de lard de ferme, de 1cm d’épaisseur
1 càs de vinaigre de riz
2 càs de Mirin
2 càs de sauce soja
1 concombre
3 jeunes oignons
Sauce sweet chili
Sauce Hoi Sin
Pour les buns vapeur:
400g de farine à Banh Bao (en épicerie asiatique)
1 sachet de levure sèche (fournie en général avec la farine à Banh Bao)
200ml de lait
90g de sucre en poudre
1 càs de graisse de porc ou à défaut huile de sésame (non grillé)
1 càs de vinaigre blanc (facultatif)

Préparation:
Faire mariner les tranches de lard dans le mélange de soja, mirin, et vinaigre de riz, pendant 12 heures au moins.
Bien égoutter les tranches. Les cuire 2 heures dans un four à 130°, couvertes (papier alu par exemple), en les tournant régulièrement.

PorkBuns-1   PorkBuns-2   PorkBuns-3

Couper le concombre en très fines lamelles, arroser de sauce sweet chili, mélanger et laisser mariner.
Emincer finement les jeunes oignons (blanc et vert).

Préparer la pâte: fouetter le sucre, la levure, et le lait jusqu’à parfait dissolution. Laisser reposer 5 minutes.
Faire un puits avec la farine et y verser le liquide. Pétrir (à la main ou au robot) 10 minutes. Ajouter une càs de gras de porc (récupéré par exemple de la cuisson du lard!). Pétrir 10 minutes supplémentaires.
Couvrir le récipient, et laisser pousser la pâte dans un endroit chaud jusqu’à ce qu’elle double de volume (environ 45 minutes).

Dégazer la pâte et rouler en un boudin de 5cm d’épaisseur. Couper des pâtons de la taille d’une balle de golf. Bouler les pâtons et les laisser pousser sous un linge humide dans un endroit chaud pendant 30 minutes.

PorkBuns-4   PorkBuns-5   PorkBuns-6

Etaler les boules de pâtes en ovales de 10*15cm. Huiler la face supérieure et replier la crêpe en deux sur elle-même. Poser à nouveau sous un linge humide dans un endroit chaud et laisser pousser 20 minutes.

Poser les crêpes de pâte sur des carrés de papier sulfurisé et cuire au au cuit-vapeur ou dans un panier en bambou pendant 13 à 15 minutes, en ayant pris soin d’additionner l’eau d’une càs de vinaigre (pour garder les buns bien blancs).

Monter les buns: répartir un filet de sauce Hoi Sin sur la surface intérieure du bun, poser une tranche de lard (dégraissé), des lamelles de concombre, un peu de sauce sweet chili, et parsemer de jeunes oignons  hachés avant de refermer le bun sur lui-même.

 

PorkBuns-8   PorkBuns-9   PorkBuns-10

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

28 décembre 2016

Poires pochées aux épices et coeur coulant chocolat, sauce stracciatella

PoireEpicesChocolat-21-2

J’ai assisté à un très chouette cours de cuisine chez Jeremy Girvan, alias GJ Cook. Jeremy est cuisinier privé, formé dans les plus grandes maisons, collabore avec quelques grands chefs étoilés du pays, et dispense ses cours en très petit comité (5-6 personnes) dans le cadre intimiste de son ‘lab’ à la décoration moderne et astucieuse, dans le nord de Bruxelles (chouette vidéo ici).

Peu de produits, deux à trois par assiette, mais travaillés intelligemment afin de les présenter sous différentes formes, textures, goûts. On s’est régalés ce soir là de courge butternut, de superbes homards bretons, de poires pochées farcies d’une ganache à se rouler par terre dont Jeremy tient la recette de Patrick Roger, rien que ça!
Je vous propose ICI une recette de truffes en chocolat utilisant cette ganache et les conseils avisés du chef!

DSC03144   DSC03143   DSC03156   DSC03165   DSC03185
DSC03187   DSC03188   DSC03193   DSC03203   DSC03214

Outre ces truffes, c’est le dessert que je me suis empressé de refaire, et que j’ai hâte de partager avec  vous: des poires pochées dans un sirop léger que j’ai épicé, farcies de la fameuse ganache, et servies avec une sauce légèrere ‘stracciatella’. Parfait pour un dessert de fêtes ;-)

Ingrédients (pour 4 personnes):
8 petites poires conférence
1,5 litres d’eau
250g de sucre fin
1/2 étoile de badiane (anis étoilé)
6 grains de poivre noir entiers
1/2 gousse de vanille, fendue
4cm de cannelle
2 clous de girofle

Pour la ganache:
11cl de crème
20g de miel
150g de chocolat noir en morceaux
20g de beurre

Pour la sauce stracciatella:
100ml du sirop de pochage des poires, filtré
50ml de crème à 35% (ou du lait)
30g de chocolat noir

Pour la déco: amandes effilées torréfiées à sec

Préparation:
Peler les poires. Poser dans une casserole avec les épices et l’eau, de façon à ce que les poires soient recouvertes.
Mettre sur feu vif, remuer un peu au début pour bien dissoudre le sucre. Quand le sirop bout, laisser encore 2 minutes et couper le feu. Couvrir et laisser refroidir à température ambiante.

PoireEpicesChocolat-1  PoireEpicesChocolat-2  PoireEpicesChocolat-5  PoireEpicesChocolat-7
Avec la pointe d’un couteau, ou une mini-bouleuse parisienne, éliminer la ‘mouche’ de la poire en préservant un maximum de chair. A l’aide d’une bouleuse parisienne de 1,5cm, découper une demi-sphère à la base de la poire, autour de l’emplacement de la mouche. Réserver cette demi-spère. Creuser ensuite la poire sur sa hauteur, en veillant à garder suffisamment de chair sur les côtés et à ne pas percer l’extérieur du fruit.

Préparer la ganache:
Faire chauffer la crème avec le miel, juste en dessous du point d’ébullition.
Verser sur le chocolat en morceaux. Mélanger jusqu’à obtenir une ganache lisse.
Au bain marie, ajouter le beurre en morceaux. Quand il est bien incorporé, mixer en incorporant de l’air (pour celà, mixer en gardant une partie du mixer hors de la ganache).
Laisser refroidir, et mettre dans une poche.

Quand la ganache a un peu refroidi et épaissi, en farcir les poires et reboucher avec le bouchon en demi-sphère. Réserver.

PoireEpicesChocolat-8  PoireEpicesChocolat-9  PoireEpicesChocolat-11  PoireEpicesChocolat-12

Préparer la sauce: faire réduire le sirop aux 3/4. Ajouter la crème froide et bien mélanger.
Faire fondre le chocolat noir. A l’aide d’une cuillère, faire tomber le chocolat en filet dans la sauce dans laquelle on aura préalablement créé un tourbillon. Le chocolat doit se séparer en fins filaments qui resteront en suspension dans la sauce.

Le Chef me souffle de passer les poires quelques minutes au four pour rendre la ganache encore plus coulante, ce que j'avais omis de faire ;-) 

Servir sur assiettes froides: une couche de sauce stracciatella, une ou deux poires par personne, quelques amandes torréfiées.

PoireEpicesChocolat-21  PoireEpicesChocolat-14

Retrouver et Likez la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

 

23 décembre 2015

Merveilleux Chocolat Blanc et Cardamome

20120524-095527_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_035-2

Ma recette de Merveilleux était reprise dans le Yummy Magazine spécial Fêtes de 2014, une occasion de vous rappeler cette chouette recette gourmande et assez simple à réaliser! Et de vous faire découvrir, si vous ne le connaissez pas encore, ce magazine culinaire, plein de recettes joliment illustrées, disponible en version électronique et… gratuit!
Les publications de Yummy Magazine sont malheureusement arrêtées mais vous pouvez encore le trouver sur Yummy Magazine ou
 LA

Yummy20  Yummy20-all

 Et donc, rangez vos moules à cupcakes, oubliez whoopies et macarons, il parait que la nouvelle mode, c’est le Merveilleux! J’en avais oublié l’existence depuis le dernier dégusté chez ma grand-mère il y a…. 

Et donc voilà que ce petit montage de meringue et crème battue roulé dans les copeaux de chocolat revient sur le devant de la scène! En tout cas, on fait la file chez Fred à Lille et même à Bruxelles pour en déguster!

Je vous le propose aujourd’hui dans une version exotique: meringue parfumée à la cardamome et crème travaillée avec du chocolat blanc! A déguster avec une touche de coulis de fruits exotiques, c’est encore meilleur!

Ingrédients (pour 8 à 10 petits Merveilleux):
Pour la meringue:
150g de blanc d’oeuf (environ 5 blancs)
145g de sucre en poudre
125g de sucre glace
1 càc de maizena
1g de poudre de cardamome (environ 3-4 gousses)

Pour la crème:
230g de chocolat blanc (180g pour la crème, et 50g pour l’enrobage)
200ml de crème fraîche à battre

Pour accompagner:
100ml de coulis de fruits exotiques

Préparation:
Casser les gousses de cardamome, et en extraire les grains noirs en éliminant les fines peaux blanches.
Piler finement les graines.
Mélanger la poudre de cardamome au sucre en poudre.

Dans un cul-de-poule ou un récipient profond nettoyés au vinaigre d’alcool et séché, battre les blancs en neige.
Quand ils commencent à mousser, ajouter 2 càs de sucre en poudre tout en battant. Quand les blancs sont fermes, ajouter le reste du sucre en poudre aromatisé, en trois fois, tout en battant, puis 1 càc de Maïzena.
Incorporer ensuite le sucre glace tamisé à la maryse, en soulevant la masse délicatement pour ne pas la casser.
Débarrasser dans une poche à douille lisse.

20120522-193151_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc0_001   20120522-202609_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_002   20120522-202616_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_003

Poser la meringue en cercles ou dômes de 4 à 8cm., sur 1 à 3cm d’épaisseur (selon goût et taille désirée).
Enfourner pour 2 heures à 100° (chaleur tournante). Après ce temps, entrouvrir la porte du four et laisser refroidir quelques heures, une nuit idéalement.

Râper le chocolat blanc. En conserver 50g pour la garniture.

Faire chauffer la crème; avant le point d’ébullition, ajouter les 180g de chocolat râpé, en deux fois, et bien mélanger jusqu’à obtenir un mélange lisse et brillant.
Laisser bien refroidir, au frigo. Entreposer un cul de poule et le fouet du batteur au frigo également.

20120523-204755_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_004   20120523-205423_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_008   20120523-205439_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_010   20120523-205545_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_011

Quand la crème est bien froide, battre en chantilly bien ferme.

Monter les Merveilleux: poser une couche de crème sur une meringue. Poser une seconde meringue par dessus, et couvrir l’ensemble d’une couche de crème (sauf la base), à l’aide d’une spatule. Poser au frais.
Avant de servir, rouler les Merveilleux dans les copeaux de chocolat.

Servir tel quel, ou avec un coulis de mangues.

20120524-094744_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_012   20120524-095403_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_022   20120524-095527_MerveilleuxCardamomeChocoBlanc_035

Suivez Cook’n’Roll sur facebook25 et instagramlogoonbluebackground370x229

 

21 novembre 2015

{Livre} Je cuisine avec 4 ingrédients ... et les boulettes d’agneau de Dorian

Boulette_Agneau_Abricot-7-2

Je me suis régalé de la lecture du livre de recettes de Dorian, “Je cuisine avec 4 ingrédients”! Je suis un fervent admirateur de son blog (Mais pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça... doriancuisine.com) depuis pas mal d’années, et j’ai été séduit par la promesse qu’il nous faisait de proposer des recettes simples et ne demandant qu’un maximum de quatre ingrédients... Et je n’ai pas été déçu à la lecture des recettes proposées: simples, clairement expliquées, avec un visuel tout aussi clair et épuré, vraiment pratique et visant à l’essentiel! Tout cela donne très envie (et très faim!), et je n’ai pas attendu longtemps pour réaliser une recette plutôt originale et dans laquelle je pouvais utiliser la délicieuse confiture abricots-amandes de ma maman!

Dorian_Livre-1  Dorian_Livre-3  Dorian_Livre-4  Dorian_Livre-5
Je vous laisse découvrir cette association simple et audacieuse (à peine modifiée par rapport à l’originale) dans laquelle la douceur sucré-salée de l’abricot vient balancer la puissance de la viande d’agneau épicée... un régal!

Ingrédients (pour 4 personnes):
500g de viande d’agneau hachée et éventuellement épicée
2 càs de confiture aux abricots et amandes de ma maman (ou pas)
2 càc de harissa (pâte de piment - en épicerie orientale)
6 tiges de coriandre

Préparation:

Préchauffer le four à 180°.
Hacher et assaisonner l’agneau, si ce n’est déjà fait.
Hacher la coriandre. En réserver 1 càc. Incorporer le reste au haché avec 1 càs de confiture d’abricots et 1 càc de harissa. Vérifier l’assaisonnement - on peut prélever une mini boulette de viande et la cuire 30-45 secondes au micro-ondes pour tester ;-)
Former des boulettes de la taille d’une noix; les disposer sur une plaque à four couverte de papier cuisson.
Enfourner pour 10 minutes, retourner les boulettes, remettre à cuire 10 minutes. Dorer 5 minutes sous le grill du four.

Boulette_Agneau_Abricot-1  Boulette_Agneau_Abricot-2  Boulette_Agneau_Abricot-3  Boulette_Agneau_Abricot-4  

Mélanger dans un récipient 1 càs de confiture et 1 càs de harissa (Dorian propose de rajouter un ingrédient à ce stade: 1 càs de Ketchup) et y rouler les boulettes encore chaude en veillant à bien les enrober.

Parsemer de coriandre hachée et servir sans attendre avec du riz parfumé ou dans un pain oriental.

 Boulette_Agneau_Abricot-8  Boulette_Agneau_Abricot-9

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

9 octobre 2015

Un cours de cuisine chez Sasasa

  Sasasa-Cuisine

SaSaSa (Savoir, Saveurs & Sagesse) est une école d'arts bruxelloise qui fête cette année ses 10 ans d'existence. Je vous en parlais déjà ICI.
Pour l'occasion, j'ai été invité à suivre une série de cours de mon choix, et parmi les options artistiques (photo, création de bijoux, stylisme,...) et de bien être (yoga, danse, impro, pilates, sculpture, qi gong,...), c'est bien entendu la cuisine qui a eu ma préférence! Grand amateurs de ce type de cours, l'école Sasasa manquait encore à mon 'palmarès' et c'est donc avec plaisir que je me suis inscrit aux cours libanais, indien, et asiatique.

Camera FV-5  20150908_190232  20150908_204721  Camera FV-5 
Les cours de cuisine se donnent à Schaerbeek dans une magnifique maison de maître (classée). La cuisine semble d'époque, charmante et désuète, parée de carrelages d'une couleur oubliée, et bordée d'une belle cour intérieur sous véranda où l'on dégustera les plats préparés.
L'équipement est classique pour ce type de cours, du matériel ménager de qualité, permettant de refaire les recettes dans des conditions similaires à la maison, j'apprécie cette approche!
Le cours commence par un petit apéro dans le 'salon' de la maison, afin de faire connaissance avec le chefs et les autres participants, et surtout de marquer la transition avec une journée de boulot souvent chargée.

 20150908_194725  Camera FV-5  20150908_200740(0)  20150908_201103
20150908_201110  20150908_201601  20150908_202604(0)  20150908_203112


Dans la cuisine, chaque chef a son approche, mais le fil rouge est le même: présentation des recettes, description détaillée des techniques et découpes, avant de se mettre au travail tous ensemble (une dizaine de participants) en se répartissant les tâches. On coupe, on mixe, on frit, on cuit... dans la bonne humeur, autour du grand plan de travail qui permet d'observer le travail des autres et de bénéficier des conseils du chef pour les étapes cruciales des préparations.
Après deux petites heures de préparation les plats (trois ou quatre en général) sont prêts à être servis, et nous nous attablons tous ensemble à la grande table dans la véranda pour déguster nos créations, accompagnées bien entendu d'un petit vin qui va bien!

20150908_210345(0)  20150930_205823  Sasasa-Japon-29  Camera FV-5  
Des recettes plus ou moins classiques, plus ou moins complexes, mais toujours faciles à refaire à la maison dans notre cuisine ménagère, avec le support des recettes détaillées envoyées le lendemain du cours, parfait!

DSC06391  DSC06434  Sasasa-Japon-13  Sasasa-Japon-16

Si je ne devais retenir qu'une recette de celles que j'ai apprises au cours de ces sessions c'est celle de Dim Sum. Ce n'étaient pas mes premiers, mais la farce nous a particulièrement plu. Ce soir-là Thibaut, notre chef du jour, comptait parmi ses élèves une amie chinoise de qui il tenait la recette. Nous avons donc eu droit à une belle démonstration de pliage des dim sum, et à une recette familiale de farce en provenance directe de Shangai!

Vous le savez si vous me lisez, mon ket est frappadingue de dim sum, je les lui ai refait sans attendre, on s’est régalés, et vous en trouverez la recette ici ;-)

20150908_194725  20150908_195708  20150908_200844  20150908_201601

Dim Sum porc et crevettes au bouillon
Ingrédients (pour 6 personnes):
1,5l de bouillon de poule maison
25 feuilles de pâte à dim sum (surgelées, rondes ou carrées, en magasin asiatique)
200g de porc haché
200g de grosses crevettes
3 jeunes oignons
4 cm de gingembre frais
2 càs de sauce d’huitre (oyster sauce, en magasin asiatique)
1 càs de sauce soja légère
1 càc de sucre
Poivre
Huile de sésame grillé (optionnel)

Préparation:
Hacher les crevettes crues et décortiquées en gros cubes (0,5cm de côté environ)
Peler (avec une petite cuiller c’est facile!) et râper le gingembre finement.
Emincer 1 jeune oignon très finement.
Mélanger le porc, les crevettes, le gingembre, la sauce d’huitre, la sauce soja, le sucre, l’oignon, et un peu de poivre. Bien mélanger.

Wonton_Bouillon-3  Wonton_Bouillon-4  Wonton_Bouillon-11  Wonton_Bouillon-6 Wonton_Bouillon-7  Wonton_Bouillon-8  Wonton_Bouillon-10  Wonton_Bouillon-15
Pour garnir les ravioles: poser une belle càc de farce au centre de la feuille. Humidifier deux bords contigus (ou le bord du demi-cercle si la pâte est ronde). Plier la pâte en deux sur elle-même, pointe contre pointe si la pâte est carrée, et bien sceller les bords l’un contre l’autre en veillant à emprisonner la farce tout en chassant un maximum d’air.
Si la pâte est carrée, on peut s’aider d’un emporte-pièce pour couper la raviole en demi-cercle.
Humidifier un côté du bord rond de la raviole. Former 4 ou 5 ‘frou-frous’ espacés régulièrement sur ce même bord, en pliant la pâte sur elle-même et en pinçant pour sceller le pli.
Réserver sur une planche légèrement farinée.
Faire chauffer le bouillon. Y plonger les ravioles, et cuire environ 3 minutes.
Servir les ravioles dans le bouillon, parsemer de jeunes oignons hachés et de quelques gouttes d’huile de sésame grillé, de piment selon goût.

 

Wonton_Bouillon-20

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

29 août 2015

Oeuf parfait au robot Cuisine Companion

Oeuf_65_Companion-7

J’ai reçu un Cuisine Companion en prêt de Moulinex, et après avoir essayé quelques recettes impliquant mixage, cuisson et pétrissage (je vous en parle ici), je me demandais s’il pourrait aussi remplacer mon thermo-plongeur pour la réalisation d’oeufs ‘parfaits’! Bon, le réglage de température se faisant par pas de 5° ce n’était pas gagné, j’aime mon oeuf à 65/64,5°! Allons donc pour une cuisson d’une heure à 65°, je n’ai pas de thermomètre avec moi, le challenge pour le robot étant de maintenir cette température constante et de me délivrer des oeufs au blanc pris mais doux, au jaune coulant ‘épais’ ou même légèrement gélifiés...
Après une heure d’attente, ravi du résultat, même si je n’ai pas pu contrôler finement la cuisson et que le résultat se rapproche plus d’une cuisson à 63° (le jaune encore coulant). Le Cuisine Companion permet de préparer une bonne quantité d’oeufs mollets très bien cuits, quasiment ‘parfait’, au blanc translucide et ‘pris’ mais pas rigide - impeccable - et au jaune légèrement cuit, riche et juste coulant.
Parfait sur un toast, avec une belle salade, en accompagnement d’asperges, ou sur une crème de parmesan comme je vous le proposais ICI.

Ingrédients (pour 4 personnes):
4 oeufs bio à température ambiante (c’est important!)

Préparation:
Remplir la cuve du Companion aux 2/3 d’eau chaude. Installer le mélangeur.
Démarrer le robot en mode manuel pour 12 minutes à 65° avec rotation du mélangeur en vitesse 1, pour amener le bain d’eau à température.

Oeuf_65_Companion-1  Oeuf_65_Companion-2  Oeuf_65_Companion-4  Oeuf_65_Companion-5 

Déposer délicatement les oeufs dans la cuve.
Re-démarrer le robot en mode manuel pour 60 minutes à 65° avec rotation du mélangeur en vitesse 1.

Après cette heure de cuisson, retirer délicatement les oeufs et le refroidir brièvement sous un filet d’eau froide.
Casser la coque près d’une extrémité, retirer le chapeau et verser délicatement l’oeuf sur votre plat (il doit sortir en un morceau sans se casser).

Oeuf_65_Companion-6  Oeuf_65_Companion-7

Servi ici avec une focaccia, salade, jambon fumé, on peut aussi l’accompagner de crème de parmesan comme dans cette recette:
Oeuf-parfait-parmesan

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24[2]

26 août 2015

Houmous

Houmous_Companion-32

J’ai reçu le Moulinex Cuisine Companion à l’essai, je vous parlais de cette expérience ici, et puisqu’il cuit aussi bien qu’il mixe je me suis lancé dans la réalisation d’un houmous ‘tout robot’!
Un succès à l’apéro, délicieux, crémeux et hyper facile à réaliser évidemment, et avec une consommation minimale de vaisselle!

Ingrédients (pour 10 personnes):
400g de pois chiche secs
1 citron
1 belle gousse d’ail
1,5 càc de sel
1,5 càs de tahini (purée de sésame)
1 càc d’huile de sésame grillée (optionnel)
1 càc de cumin moulu
4 càs d’huile d’olive
Poivre, piment moulu

Préparation:
Rincer les pois chiche, et les faire tremper une nuit dans une grande quantité d’eau (dans la cuve du Companion par exemple!).
Egoutter, rincer, et enlever les peaux qui se dtachent des pois chiche.
Verser 2 litres d’eau dans la cuve du Companion muni du mélangeur, ainsi que les pois chiche (ne pas saler!).
Cuire une quarantaine de minutes en programme manuel à 130° avec rotation du mélangeur à vitesse 1.
Une fois cuits (le temps exact dépend du type, de la taille, et de l'âge des pois), prélever une belle tasse d’eau de cuisson.
Egoutter et refroidir les pois chiches cuits sous un filet d’eau, dans une passoire.

Houmous_Companion-2  Houmous_Companion-9  Houmous_Companion-14  Houmous_Companion-15

Installer l’ultrablade dans la cuve du Companion. Y verser les pois chiches cuits ainsi que le jus du citron, la gousse d’ail pelée, le sel, le tahini, l’huile de sésame, et le cumin. Poivrer.
Mixer 5 minutes à vitesse 12. En cours de mixage, ajouter par l’ouverture supérieure environ 100ml d’eau de cuisson, et l’huile d’olive. Ajouter encore un peu d’eau de cuisson si nécessaire afin d’obtenir une pâte lisse, peu liquide, et un peu émulsionnée.
Rectifier l’assaisonnement selon goût.

On peut bien entendu réaliser cette recette sans robot, en cuisant les pois chiche à grande eau dans une casserole, avant de les mixer finement avec les autres ingrédients à l'aide de son ustensile préféré!

Houmous_Companion-18  Houmous_Companion-20  Houmous_Companion-28  Houmous_Companion-31

Servir avec un trait d’huile, une volée de piment en poudre, et du pain libanais!

Bien entendu la recette peut-être réalisée sans Companion, c’est juste moins pratique, en cuisant les pois chiche à grande eau (non salée!), et en mixant avec votre ustensile préféré.

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

23 août 2015

Ustensiles - Robot Moulinex Cuisine Companion

Companion

Au début de l'été, Moulinex m'a proposé d'ajouter un de leurs ustensiles à ma batterie de cuisine: le Moulinex Cuisine Companion. Un peu sceptique à l'idée de m'encombrer d'une machine supplémentaire (j'ai déjà un joli robot américain et tous ses accessoires), j'ai accepté de lui réserver un espace sur mon plan de travail... avant de réaliser qu'il me serait probablement bien utile dans la maison de nos vacances, où la cuisine est largement sous-équipée!
Et je n'ai pas été déçu! Ce robot m'a grandement facilité la réalisation des repas familiaux. Je suis en général plutôt adepte du 'tout fait à la main' mais je dois avouer que le Companion est d'une grand aide dans la réalisation des cuissons ou préparations longues, qui peuvent être réalisées presque sans surveillance.

   Moulinex_Cuisine_Companion-15  Moulinex_Cuisine_Companion-21  Moulinex_Cuisine_Companion-22  Moulinex_Cuisine_Companion-23

Ceci grâce principalement au bol chauffant de l'appareil. Muni d'un mélangeur en fond de cuve, le Companion peut cuire de 30° à 130° sur de longues périodes en 'touillant' régulièrement et automatiquement afin que la préparation n’attache pas! Parfait pour des tajines, carbonades, fondues d'oignons ou de légumes, et plats mijotés, mais aussi pour réaliser un risotto: on passe sans effort du rissolage des oignons au mélange du riz avant de laisser la machine cuire le plat en mélangeant à notre place... le tout dans le même bol avec donc un minimum de vaisselle et d'ustensiles supplémentaires... royal!

Une autre utilisation m'a particulièrement bluffé, et j'en ai abusé: la réalisation de pâtes. A pain, a ciabatta, à fougasse, à pizza, à pissaladière, à flammekuesche: il suffit de disposer les ingrédients, de fermer la cuve, d'enclencher le programme adéquat, et d'aller prendre l'apéro! La grande cuve permet de préparer un pain à base d'un demi kilo de farine sans problème; la pâte sera successivement mélangée, pétrie, reposée à une température constante de 30° avant d'être dégazée et de pousser une seconde fois, facilitée cette fois encore par l'étuve régulée de la cuve... adieu la crainte des pièces trop froides et des courants d'air lors de la pousse. Le résultat est vraiment très bon, meilleur à mon avis qu'une pousse au four préchauffé.

Moulinex_Cuisine_Companion-3  Moulinex_Cuisine_Companion-4  Moulinex_Cuisine_Companion-5  Moulinex_Cuisine_Companion-6

L'appareil mixe également grâce à une lame 'ultrablade' très puissante et affûtée. La grande taille de la cuve rend néanmoins la découpe de petites quantités difficile, mais on s'en servira avec bonheur pour mixer un houmous (après avoir fait tremper et cuire les pois chiche dans la cuve!), hacher oignons et herbes qui seront ensuite 'fondus' dans la cuve avec un peu de matière grasse pour démarrer une cuisson. La même lame, couplée à la chauffe rapide de la cuve, permet de réaliser des soupes en un rien de temps et de façon tout à fait autonome: on rissole éventuellement les légumes dans le grand bol au préalable, puis on ajoute le bouillon avant de laisser faire le Companion qui cuira puis, si l'on veut, mixera la soupe...

Moulinex_Cuisine_Companion-9  Moulinex_Cuisine_Companion-10  Moulinex_Cuisine_Companion-2  Moulinex_Cuisine_Companion-29

La puissance réglable du mixer est réellement impressionnante: en cinq minutes à pleine vitesse on mixe finement un gaspacho avec quelques glaçons...

Une cuve qui chauffe, un thermostat (à 5° près), le mouvement régulier du mélangeur.... ça me fait penser à l'oeuf parfait tout ça!!! Alors pourquoi pas tenter de cuire des oeufs dans la cuve pleine d'eau et munie du mélangeur, à 65° pendant une heure?! Certes le réglage du thermostat ne se fait pas au 10ème de degré; mais cette petite expérience fut plus que concluante: des oeufs mollets cuits 'parfait', blanc bien pris et jaune chaud et épais, un résultat identique à une cuisson à 63-64° avec mon thermo-plongeur. Parfait pour un prochain brunch. Et je testerai prochainement la cuisson de volaille et poissons sous vide dans la cuve; je vous tiens au courant...

Moulinex_Cuisine_Companion-12  Moulinex_Cuisine_Companion-11 

Le Companion est livré avec un panier vapeur qui se pose simplement sur la cuve, qu'on remplit d'un fond d'eau pour former de la vapeur dans le bol. Cuisson saine et rapide!

Bref, au final je suis vraiment enchanté par ce robot! Il m'a été d'une grande utilité en vacances, et je continue à l'utiliser dans la préparation de mes repas quotidiens; vous en entendrez certainement encore parler au travers de mes recettes!

Moulinex_Cuisine_Companion-17  Moulinex_Cuisine_Companion-18  Moulinex_Cuisine_Companion-20  Moulinex_Cuisine_Companion-28 

Les avantages principaux que je lui trouve sont:
- Une cuve chauffante à température constante et réglable combinée au mélangeur/mixeur/malaxeur
- La grande taille de la cuve, bien adaptée à la réalisation de repas pour 4 personnes et plus
- Les programmes. J'utilise plutôt le programme manuel, mais j'avoue que pour certaines réalisations classiques il est très pratique de pousser un bouton et attendre que celà se passe!
- Le nettoyage pratique des pièces, en machine pour la plupart.
- Le livre de recettes très bien fait et très utile pour comprendre les bases de l'utilisation de l'appareil, qu'on déclinera ensuite selon ses envies. A noter Recettes Companion, une app Android (non supportée par Moulinex) très bien faite et qui reprend, en plus d'une pléthore de recettes, celles du livre Moulinex).

Ce que j’aimerait voir dans une prochaine version:
- Pas de pesée dans le bol; ce serait pratique!
- Je n'ai pas réussi à torréfier des noix dans la cuve; 130° n'étant probablement pas suffisant.
- Difficile de mixer des petites quantités (mais pour ça, rien ne vaut mon mixeur Indien)

Retrouvez une première recette réalisée au Moulinex Cuisine Companion ici!
D'autre suivront, sur le blog, vous les trouverez avec le hashtag 'companion' ;-)

  Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

17 août 2015

Aubergines au Coca, gambas et riz à la Ginger Beer

AuberginesCocaGambasGingerBeer-24

Voilà une recette imaginée pour un concours de recettes imposant l’utilisation de sodas... J’ai utilisé de la Ginger Beer - un soda au gingembre - pour assaisonner mon riz et mariner les gambas, et les aubergines sont cuites dans un mélange de Coca et sauce soja. Un plat doux et parfumé aux saveurs asiatiques!

Ingrédients (pour 4 personnes):
500g de grosses gambas
100ml de Ginger Beer

Pour le riz:
500g de riz à sushi ‘japonica’
1 feuille d’algue
Kombu
150ml de Ginger Beer
10g de sel

Pour les aubergines:
3 aubergines
3 càs d’huile d’archide
2 càs de sauce soja foncée
250ml de Coca
2 gousses d’aïl pelées
1 piment (plus ou moins fort selon goût)

Pour la décoration:
1 feuille de nori séchée
1 jeune oignon
2 cm de gingembre frais
3 càs d’huile d’arachide
Sel

Préparation:

Décortiquer les gambas en laissant la queue. Faire mariner dans 100ml de Ginger Beer.

Rincer le riz, trois fois, et en polissant bien les grains avec le poing dans une passoire.
Cuire les 500g de riz avec 750g d’eau et l’algue kombu, au rice cooker ou dans une casserole à léger frémissement et à couvert. Laisser reposer 10-15 minutes après cuisson. Enlever l’algue.
Faire chauffer 150ml de Ginger Beer et 10g de sel dans un poêlon jusqu’à dissolution du sel.
Mélanger l’assaisonnement au riz et laisser tiédir.

Maki-0   AuberginesCocaGambasGingerBeer-1

Couper les aubergines en gros et longs bâtonnets (2 cm de section). Couper le piment en deux et enlever les graines.
Dans un wok, faire sauter les aubergines dans l’huile avec l’ail entier et le piment.
Quand elles commencent à dorer, ajouter la sauce soja, puis la moitié du Coca.
Laisser cuire à feu moyen jusqu’à absorptions des liquides, en mélangeant régulièrement.
Ajouter le reste du Coca et couvrir. Cuire à feu moyen jusqu’à ce que les aubergines soient cuites mais encore un peu fermes.

AuberginesCocaGingerBeer-1 - Copy   AuberginesCocaGingerBeer-3 - Copy   AuberginesCocaGambasGingerBeer-4 

Peler le gingembre, couper de très fines tranches puis recouper en très fins bâtonnets. Faire frire dans 3 càs d’huile jusqu’à ce qu’ils soient dorés; éponger sur un papier absorbant.
Couper l’oignon en fines rondelles, et hacher grossièrement la feuille d’algue nori.

AuberginesCocaGambasGingerBeer-7   AuberginesCocaGambasGingerBeer-9   AuberginesCocaGambasGingerBeer-13

Faire sauter les gambas égouttées à la poêle dans une cuiller d’huile, 2 minutes sur chaque face. Saler.
Enlever les gambas, verser la marinade et la faire réduire. Hors du feu, rajouter les gambas et les enrober de sauce.

Servir les gambas avec les aubergines et le riz, décorer de gingembre frit, algue nori et jeunes oignons.

AuberginesCocaGambasGingerBeer-16   AuberginesCocaGambasGingerBeer-20

1 août 2015

Gaspacho concombre fraise

GaspachoFraisesConcombre-1

Pour surmonter la canicule (!), voilà un gaspacho rafraichissant et original à base de concombre et de fraises! Surprenant, on goute bien le fruit contrebalancé par l’acidité du vinaigre; on s’est régalés!

Ingrédients (pour 6 personnes, ou 10-12 verrines):
500g de fraises
2,5 concombres
2 càs de crème fraîche
2 càs de vinaigre de vin rouge
1 càc de sel
3 goutes de Tabasco rouge
15cl d’eau
1 tranche de pain blanc (rassis si possible)
Poivre, une pincée de piment d’Espelette.

Préparation:
Peler le concombre (complètement, ou une bande sur deux si il est bio). Couper en quatre dans la longueur et enlever les pépins.
Equeuter les fraises. En réserver une ou deux pour la déco.
Faire tremper la mie de pain émiettée dans le vinaigre et l’eau.
Mixer tous les ingrédients finement.
Mettre au frais pour une ou deux heures au moins.
Rectifier l’assaisonnement.
Déguster froid, décoré de tranches de fraises et/ou basilic finement haché.

GaspachoFraisesConcombre-2

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

16 juillet 2015

Ateliers SaSaSa

Sasasa1

Une fois n’est pas coutume, pas de recette ni d’ingrédients dans ce billet, mais la découverte d’une école d’art, de cuisine, et de bien-être qui fête très bientôt ses dix années d’existence à Bruxelles.

SaSaSa (Savoir, Saveurs & Sagesse) propose des cours et ateliers, culinaires bien entendu (je ne vous en parlerais pas ici!), mais aussi toute une série de matières en lien avec le bien-être et les arts: photo, yoga, création de bijoux, danse, impro, pilates, stylisme, sculpture, qi gong, et j’en passe... Je ne les ai pas essayée, pour moi ce sera cuisine (ben tiens) à la rentrée, et je suis déjà très impatient de participer aux atelier de cuisine asiatique fusion, de cuisine indienne (donnés par Apolina Bombay-Bruxelles, j’adore!), ou encore de m’aventurer dans un mezze libanais. Les cours sont donnés par des passionnés avide de transmettre leurs connaissances, dans cinq lieux à Bruxelles (en fonction des matières), et par cycles de 10-12 séances étalées sur 3 à 4 mois. Exception pour les cours de cuisine qui peuvent se réserver à la séance, ce que je m’empresse de faire d’ailleurs!

cuisine groupe     IMG_0173 

 

Alors donc, en attendant d’y aller faire un tour et de vous raconter tout ce que j’ai aimé chez SaSaSa, j’ai la possibilité d’offrir à l’un de mes fidèles lecteurs un cycle complet de cours (valeur +/- €300), culinaire ou pas (!), de septembre à décembre 2015! Elle est pas belle la vie?!!

 

IMG_0247    IMG_0606

Comment participer? Simplissime mais indispensable:
- Condition évidente: habiter Bruxelles ou ses environs proches pour pouvoir assister aux cours, et être disponible durant la période concernée (Sept-Déc)!
- Liker la page Facebook de SaSaSa  et  celle de Cook’n’Roll
- Partager sur Facebook ce billet ou le post Facebook annonçant le concours sur la page de Cook’n’Roll, en mode public. Avec un petit mot pour dire à vos amis combien vous aimez cuisiner mes recettes, c’est encore plus sympa!
- Laisser en commentaire (gentil et bienveillant!) sous ce billet le cours qu'il vous plairait de suivre, et mentionnez votre nom de profil Facebook, histoire que je puisse vous y contacter en cas de gain.
Tout cela avant le 9 août à 18:00. Une main innocente (ou électronique) tirera un heureux gagnant au sort.

[Edit] C'est Céline qui remporte le concours, Félicitations :-)

Voilà, yapluka! Toutes les infos sur SaSaSa sont sur leur site, allez-y voir! WWW.SASASA.BE

 IMG_1299 web     IMG_8367

12 juillet 2015

Tian de légumes de Provence

TianProvencal-20

Je profite de mes vacances en Provence pour cuisiner les délicieux légumes du cru, gorgés de saveurs et de soleil! Et puis comme j’ai le temps et une jolie mini-mandoline sous la main, je dispose mes légumes en pétales :-)

Ingrédients (pour 6-8 personnes en accompagnement):
2 aubergines
2 courgettes
5 tomates
1 gros oignon
200g de mozzarella (facultatif)
2 grosses gousses d’ail
4 branches de romarin frais (ou séché, ou thym)
Huile d’olive
Sel, poivre, Espelette

Préparation:
Préchauffer le four à 180°.

TianProvencal-4  TianProvencal-8  TianProvencal-11  TianProvencal-15 
A l’aide d’une mandoline, trancher les aubergines et les courgettes à 2mm.
Trancher l’ail et les oignons pelés à 1mm.
Couper les tomates et la mozzarella au couteau en tranches de 4-5mm. 
Disposer les légumes et le fromage en couches successives (en colonnes ou rosace, c’est vous qui voyez!) dans un plat huilé. Saler et poivrer entre les couches.
Verser un filet d’huile, poser quelques branches de romarin, et enfourner pour 30 minutes environ.

TianProvencal-17  TianProvencal-20

 Retrouvez et LIKEZ la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

11 septembre 2014

Kitchen Trotter - Kit de cuisine du monde

KitchenTrotter-2  KitchenTrotter-3

Cet été j’ai reçu un exemplaire de la box Kitchen Trotter à tester. Le marché belge s’ouvre rapidement aux box en ce moment, celle-ci vient s’ajouter au nombre grandissant d’offres de colis mensuels thématiques que l’on peut y trouver.
Cette fois, j’ai vraiment été conquis! Par le concept, par le packaging, par la documentation, et par l’originalité des produits proposés!

Evidemment, une box alliant plaisirs gastronomiques et voyage ne pouvait que me plaire: Kitchen Trotter propose chaque mois une sélection de produits provenant d’un pays ou région du monde. Cette-fois, coupe du monde oblige en ce début d’été, c’était le Brésil qui était à l’honneur! Une jolie boite décorée d’oiseaux exotiques, des fiches cartonnées très soignées présentent produits et recettes, et bien entendu une sélection de produits brésiliens originaux: Pao de Queijo, caïpirinha en kit, petits biscuits aux cacahuètes, épices à grillades, farofa (farine de manioc), confiture de mangue et maracuja, ou encore un mix à
quindins. Bon, pour être franc ce dernier ne m’a pas du tout convaincu, je venais d’en réaliser moi-même sans plus d’effort et pour un résultat bien meilleur!

GRE_9546  GRE_9559  GRE_9633  GRE_9638

Les pao de queijo par contre, additionnés d’un peu de lard local (Belge je veux dire!) étaient absolument délicieux, et après en avoir entendu parler pendant toute la coupe, j’étais content d’enfin les découvrir! Je les ai servis en apéro avec une caïpirinha (version sans alcool incluse, grâce au sirop Monin de la box!) lors d’un diner brésilien en famille. Les petits bracelets porte-bonheur accompagnant le kit ont terminé de nous mettre dans l’ambiance, et si les quindins n’étaient pas extraordinaires, on s’est rattrapés sur une délicieuse tarte au citron vert et menthe maison (recette à venir) ;-)

GRE_9184  GRE_9539  GRE_9544  GRE_9553

Conquis donc par cette box, qui propose vraiment de sortir de son quotidien pour s’essayer à des recettes originales, exotiques, inhabituelles! J’ai réutilisé les épices à churrasco pour faire mariner un poulet, je referai certainement des pao de queijo, et quant aux petits biscuits fondants aux cacahuètes…. y’en a plus!

Toutes les infos sur la box Kitchen Trotter se trouvent ici: www.kitchentrotter.com/
 

Retrouver et Likez la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 août 2014

Pates completes aux sardines et piments

SardinesPatesCompletes-15

Changement de plans ce soir, il pleut des cordes, plus envie de sortir pour se faire ce petit resto-ciné… frigo plutôt vide par contre, c’est l’occasion de sortir une boite de mes sardines préférées, et de fristouiller un petit plat gourmand en un rien de temps!
Ca tombe bien, je voulais essayer la nouvelle gamme de
pâtes complètes de Delhaize; je ne sais pas pourquoi je trouve que les pâtes complètes vont particulièrement bien avec les sardines à l’huile! Peut-être justement parce que le ‘complet’ fait mieux passer l’huile des sardines, au niveau de ma bonne conscience alimentaire?!
Les pâtes? Délicieuse, rien à dire c’est très bon et de très bonne tenue! Les sardines? Celles-là ne m’ont encore jamais déçues, alors en version “
deux piments, huile d’olive, et sa note de citron”, je suis aux anges. Jetez quelques tomates cerises et un trait de pinard là dedans et voilà un plat délicieux prêt en quinze minutes chrono! J’adoooore!

Ingrédients (pour 4 personnes):
500g de
pâtes longues complètes
2 boîtes de sardines aux deux piments Belle-iloise
15 tomates cerises
1 càs de vin rouge
Poivre, sel

Préparation:
Egoutter les sardines en conservant le liquide. Couper les tomates en quatre.
Cuire les pâtes très al dente dans une grande quantité d’eau salée (1 litre d’eau et 8g de gros sel par 100g de pâtes sèches). En fin de cuisson, prélever une tasse d’eau de cuisson. Egoutter les pâtes.

SardinesPatesCompletes-3   SardinesPatesCompletes-4   SardinesPatesCompletes-11   SardinesPatesCompletes-13

Pendant la cuisson des pâtes, dans une grande poêle, faire revenir les tomates dans les 2/3 de l’huile des sardines. Après deux minutes ajouter les sardines et leurs aromates. Ajouter le vin rouge et mélanger un peu.
Ajouter les pâtes dans la poêle, sur feu vif, avec un peu d’eau de cuisson, et mélanger pour que les sardines et leur sauce enrobent bien les pâtes. Poivrer.
Servir sur assiette chaude avec un bon verre de rouge… Voilà, c'est prêt, bon appétit!

SardinesPatesCompletes-13   SardinesPatesCompletes-17

Retrouver et Likez la page Facebook de Cook’n’Roll: facebook24

3 août 2014

Impro culinaire aux Jardins de Pomone

   GRE_9190   GRE_9229

Ce weekend j’ai participé à un des ateliers culinaires ‘Totale Impro au Jardin’ organisé par Les Jardins de Pomone. Ces derniers ont très récemment déménagé dans le nord de Bruxelles, dans la Ferme de travail adapté Nos Pilifs.

GRE_9195   GRE_9192   GRE_9198

A peine installés, José et Anne y ont fait pousser et fleurir un magnifique potager, garni d’une variété incroyable d’herbes, plantes, fruits et légumes, ‘anciens’ pour la plupart.
En parfaite phase avec la ferme didactique Nos Pilifs, ils y organisent des découvertes horticoles, ateliers jardinage, et ne sont pas avares de bons conseils dès qu’il s’agit de cultiver et cuisiner les végétaux dans le respect de la nature (bio, donc!) et des saisons. José est une véritable encyclopédie sur le sujet, et publie des billets passionnants sur
le site des Jardins de Pomone; et quand il s’agit de cuisiner ces végétaux,  Anne (et sa complice Fabienne de Belgappétit) n’a pas son pareil pour accommoder dans l’assiette le produit de nos cueillettes!

GRE_9210  GRE_9194  GRE_9197  GRE_9217

GRE_9191  GRE_9211  GRE_9212  GRE_9203

Une journée ensoleillée entre amateurs de bonne cuisine, qui débute par un tour des jardins en compagnie de José, passionnant, nous emmenant d’une plante à une autre, nous faisant sentir, goûter, toucher des variétés qu’on ne retrouvera certainement jamais au supermarché du coin, et pourtant tellement incroyables de saveurs: on trouve du pamplemousse dans telle variété de menthe, de l’huitre dans ces feuilles vertes, un goût d’orange dans ces autres pétales, des variétés insoupçonnées de basilic - toutes différentes en goût et en couleur, de la ciboulette chinoise rappelant l’ail des ours, …. quelle richesse!

GRE_9207  GRE_9223  GRE_9225  GRE_9226
GRE_9209  GRE_9208  GRE_9237  GRE_9235

La journée se poursuit en cuisine: les ingrédients sont déjà sélectionnés, on se met d’accord en petits groupes sur les grandes lignes des préparations, et hop, en cuisine sous les tonnelles, au bon air de cette fin de juillet ensoleillée.

GRE_9238   GRE_9240   GRE_9245   GRE_9246
GRE_9252   GRE_9257   GRE_9258   GRE_9263
GRE_9265   GRE_9271   GRE_9273   GRE_9275
GRE_9305   GRE_9325   GRE_9327   GRE_9287

Bruschetta aux tomates toute simple et délicieuse, couteaux à la réduction d’orange, maquereau cru servi avec une formidable réduction de Kriek et cerises, rouelle de porc grillée,  légumes aux herbes du jardin, condiments aux herbes, et pour terminer des tomates farcies d’une concassée de fruits épicés…. chaque plat justement souligné tant visuellement que gustativement par l’une ou l’autre fleur ou herbe choisie et cueillie à l’instant!    

GRE_9279  GRE_9303  GRE_9334  GRE_9337

Un beau moment!
D’autres activités sont organisés cet été. N’hésitez pas à faire un tour sur le site des Jardins de Pomone pour vous informer des animations que ces passionnés de bonnes choses organisent régulièrement.

Prochain rendez-vous les 30 et 31 août 2014 pour la première Fête de la Tomate, une bonne occasion de découvrir les Jardins de Pomone et la Ferme éducative Nos Pilifs  qui compte en son sein, outre les Jardins, un parcours éducatif centré autour des travaux de la ferme, des animaux bien entendu, mais aussi un petit estaminet, une épicerie, une jardinerie, et un espace pique-nique!

 

Les Jardins de Pomone
Atelier de biodiversité pour la culture & la cuisine des légumes anciens

Trassersweg, 347 à 1120 Bruxelles
Site web:
http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/

28 juillet 2014

Pain d'épeautre au fournil de l'Hof Ter Musschen - été 2014

 Fournil-194

Après une première visite en 2012, je suis retourné passer un agréable moment au fournil restauré de l’Hof Ter Musschen (Woluwe-Saint-Lambert, Bruxelles) le weekend dernier, pour réaliser du pain d’épeautre cuit dans le magnifique four à bois du XVème siècle restauré.
Je profite de l’occasion pour mettre à jour mon
billet de 2012billet de 2012, pour partager ce moment avec vous, et vous donner peut-être l’envie d’y participer également lors d’un weekend de l’année prochaine! (infos ici: http://bit.ly/1sDPcHz)

Je ne vous propose pas de recette aujourd’hui, mais une balade à la découverte d’un fournil réhabilité par une petite bande de passionnés, à Bruxelles!
Le site de l’
Hof Ter Musschen est une réserve naturelle préservée à l’est de Bruxelles, havre de calme, de végétation et de vie flanquée entre des tours d’habitations, l’université et l’hopital Saint-Luc, et le boulevard de la Woluwe. J’habite le quartier depuis une bonne dizaine d’années, et je découvre seulement ce petit coin de nature bien caché derrières les frondaisons.

Fournil-1Fournil-33

La réserve naturelle est gérée par le CEBE, dont une poignée de bénévole menée par David Waiengnier a réussi à obtenir la gestion du fournil délabré attenant à une ferme du XVème siècle (qui, elle, a été rénovée à vocation commerciale). La ferme et son fournil étaient encore en activité en 1979, avant de péricliter avec la disparition du dernier fermier. Après plus de huit ans de négociations et de travaux, le fournil est réhabilité par les membre du CEBE, et permet d’accueillir chaque premier dimanche du mois de petits groupes pour y apprendre à façonner et cuire de beaux pains traditionnels!

Nous voilà donc une petite dizaine de participants, encadrés d’une équipe de quatre bénévoles, pour attaquer cette journée dédiée au pain.
On se met au travail sans attendre: les premières étapes de la boulange sont les plus longues.

Fournil-5Fournil-4Fournil-7

On commence par le frasage: la farine d’épeautre bio moulue à la pierre est mélangée dans un pétrin en bois à du levain déshydraté (bio), avant d’y ajouter l’eau (de source ou de ville mais décantée 24 heures) et le sel de mer petit à petit.
Les proportions utilisées sont: 35% d’eau, 65% de farine d’épeautre; 20g de sel de mer et 25g de levain déshydraté par kilo de farine.
S’ensuit une bonne vingtaine de minutes de pétrissage intense … on commence à avoir bien chaud!

Fournil-9Fournil-17Fournil-22
Fournil-11Fournil-13Fournil-42

Nos 30 kilos de pâtes sont ensuite rassemblés dans un grand pétrin et couverts, afin de les laisser pousser une première fois (“détente”) à l’abris des courants d’air. 25 minutes plus tard, la pâte a plus que doublé de volume sous l’effet du levain, et il convient de la dégazer (“rabattage”) avant de la laisser pousser une seconde fois (“pointage”), pour 25 autres minutes.

Fournil-51Fournil-52Fournil-28

La pâte est ensuite divisée en pâtons d’un kilo (350g pour les baguettes), et boulée: le boulage consiste à aplatir le pâton en un cercle épais, ramener les bords vers le centre en quatre endroits, retourner le pâton et lui donner une belle forme de boule lisse avec le creux des mains. Ensuite, la boule est déposée, côté lisse vers le bas, dans un panier recouvert de lin.

Fournil-78Fournil-79Fournil-80Fournil-88Fournil-81Fournil-89

Fournil-101Fournil-102Fournil-104

Nos 33 paniers iront ensuite reposer côte à côte dans une grande armoire dans laquelle nous répartirons de petites bougies pour apporter une chaleur douce dans le bahut et favoriser la (troisième!) levée des pâtons (“apprêt”) pendant une bonne demi-heure. Patience…

Fournil-111Fournil-112Fournil-114

Pendant les diverse phase de repos de la pâte, nos hôtes nous exposent les bases théorique de la panification, ainsi qu’un aperçu de l’histoire de la ferme et de son fournil.

Fournil-122Fournil-39Fournil-70

Pendant ce temps Aziz, notre maître-four du jour, a allumé un brasier de branchages secs dans l’antre du four. Pendant près d’une heure, le foyer est alimenté de petit bois et buches, afin d’amener les briques du four à température. Et en effet, les briques noires prennent petit-à-petit une couleur blanchâtre sous l’effet de la chaleur… quand l’ensemble du four est chauffé à blanc, il est à plus de 350°, Aziz retire la braise à l’aide d’un long râteau. Quelques braises sont mises de côté pour plus tard former une barrière de thermique au niveau de la porte du four.

Fournil-56Fournil-63Fournil-127

Pas de thermomètre pour tester la chaleur du foyer: de la farine est jetée sur sa sole, si elle est juste brunie (et non brulée) après 10 seconde, c’est bon!

Fournil-105Fournil-108Fournil-116

Il ne reste plus qu’à enfourner les pains, à l’aide d’une longue pelle, après les avoir renversés sur la pelle, scarifiés (pour éviter les explosions de croûte incontrôlées), et vaporisées d’un peu d’eau.

Fournil-134Fournil-142Fournil-145

Trente-cinq minutes de cuisson, dix de plus pour les pains du fond qui ont apparemment reçu moins de chaleur, les pains défournés sont gonflés, brulants, dorés, craquants, magnifiques!
Sont-ils bien cuits?! Un coup de l’index à la base du pain nous le confirmera par un son ample et ‘creux’! Il faudra encore veiller à les laisser reposer une vingtaine de minutes au moins avant de les déguster!

Fournil-162Fournil-166Fournil-168Fournil-169

Le résultat est à la hauteur de nos espérance, du travail et de la patience que cette petite équipe d’un jour a mis dans la création de ces simples pains: un délicieux goût de céréales, une structure souple et régulièrement alvéolée, une croûte superbement craquante, bref de magnifique pains, tout simplement délicieux!

Fournil-190Fournil-191Fournil-196Fournil-194

Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à assister à ce petit moment de bonheur, seul, en famille, les grands enfants sont les bienvenus également! Pensez à réserver loooongtemps à l’avance par contre, l’activité est mensuelle mais très, très demandée!

Toutes les infos sur le site du CEBE:

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

15 juin 2014

Mmmmh! - 10 ans de cours de cuisine

GRE_7399

Mmmmh! l’espace culinaire de Bruxelles, fête ses 10 ans! Et a pour l’occasion invité une poignée de blogueurs pour suivre un cours créatif exceptionnel. J’étais bien évidemment ravi de me rendre dans ce lieu que je connais si bien pour y avoir passé beaucoup (beaucoup!) d’excellentes soirées, y avoir appris trucs, astuces, tours de main culinaires, et une flopée de recettes simple à reproduire dans ma cuisine!
C’est bien simple, certaines de ces recettes apprises il y a près de dix ans sont toujours régulièrement au menu à la maison (Yam Nua, Pho, Involtini, Boeuf au basilic Thaï, Straccetti, Poulet aux noix de cajou,… )

GRE_7348   GRE_7373   GRE_7347   GRE_7353

C’est probablement ce qui m’a tout de suite plu lors de mes premiers cours chez Mmmmh! il y a près de dix ans: la possibilité d’apprendre des recettes abordables, facile à refaire en rentrant du boulot, avec du matériel très proches de nos cuisines ménagères!
Mmmmh! propose des cours de cuisine variés, avec un faible pour les cuisines italienne et asiatique dont j’ai appris pas mal de ficelles ici. Des académies culinaires aussi, où un groupe d’apprentis se lance dans une série de cours hebdomadaires pour aborder des techniques culinaires plus poussées.
Au fil des années, je me suis lié d’amitié avec les maîtres des lieux, et j’ai toujours beaucoup de plaisir à passer une soirée chez Mmmmh!, apprendre quelques recettes et techniques, rencontrer d’autres foodies et amateurs de bonnes choses, déguster un bon repas cuisiné de nos petites mains, et au final simplement passer une soirée animée, en excellente compagnie… ou parfois aussi un simple lunch “speedcooking” au cours duquel on réalise un plat en une demi heure, avant de le déguster en autant de temps.

GRE_7386  GRE_7357  GRE_7366  GRE_7400

Le Store Mmmmh!, arrivé avec le magnifiques espace clair et lumineux du 92 de la chaussée de Charleroi, est lui aussi un incontournable pour les foodies bruxellois, puisqu’il offre une sélection pointue de mets fins et d’ustensiles culinaires de qualité…. et est ouvert le dimanche - détail salvateur quand on cherche désespérément cet ingrédient introuvable et forcément indispensable là, tout de suite!

GRE_7371  GRE_7396  GRE_7415  GRE_7349

Bref, Mmmmh! j’adore, vous l’aurez compris! Je n’ai jamais eu l’occasion d’assister à un cours ‘pour entreprises’, mais j’use et abuse des cours grand public qui ont très certainement participé ces dix dernières années à entretenir ma passion dévorante pour la chose culinaire, et m’ont donné les outils, les bases, pour la réaliser au quotidien!

GRE_7425  GRE_7384  GRE_7419  GRE_7433

Je vous reparlerai certainement des recettes réalisées lors de cette soirée anniversaire, lorsque je les aurai refaites dans ma cuisine… mais pour l’heure voici une petite sélection des recettes made in Mmmmh! et que je prends beaucoup de plaisir à cuisiner:

Pho BoeufThai PouletNoixCajou 
                          Involtini OrecchietteCantuccini

 

 

 

 

 

 

Et si l’envie vous prend de participer aux activités ‘anniversaire’, il sera possible cette semaine de cuisiner en altitudeet le weekend prochain de participer au Cours le Plus Long, un marathon culinaire pour une bonne cause (les bénéfices seront reversés aux Restos du Coeur)…

Mmmmh!
92 chaussée de Charleroi - B-1160
02 534 23 40

 

 

 

16 mars 2014

Cappuccino de Moules de Zélande au curry vert et lard confit

MoulesCurryVertDeMayeur-29

Je vous avais promis une suite à mon compte-rendu de visite chez Patrick Vandecasserie où j’avais appris quelques recettes du Chef autour des moules de Zélande avec quelques amis blogueurs (je vous en parlais ici)…

Voilà donc une seconde recette, des moules de Zélande dans une crème thaï au lait de coco et curry vert. Là encore j’ai légèrement customizé la recette du Chef en y ajoutant une note fumée avec ce lard confit à basse température… l’accord - découvert dans un plat de St-Jacques, curry vert et lard de Kasper Kurdhal qui hante encore mes papilles - est juste irrésistible!

Ingrédients:
2 kg de moules 
200g de très bon lard en tranche épaisse de 2cm 
560gr de lait de coco (une grande boite)
22cl de lait entier
50gr de crème (recette originale: 100g de mascarpone)
30gr de gingembre râpé
1/2 gousse d’ail râpée
10gr de pâte de curry vert (quantité à ajuster en fonction de la pâte)
1 bâton de citronnelle
3 branches de coriandre
1 citron vert
Sel, poivre, piment

Préparation:
Cuire le lard sous vide 4 heures à 75°. Sortir du sac, éponger et snacker (“saisir”, mais “snacker” ça le fait plus) sur les deux faces dans une poêle très chaude avec un peu d’huile de cuisson. Réserver.

Faire ouvrir les moules 5 minutes dans une grande casserole, à sec et à couvert. Laisser refroidir et décoquiller les moules (filtrer et conserver le jus au congélateur pour parfumer un risotto!).

MoulesCurryVertDeMayeur-2   MoulesCurryVertDeMayeur-4   MoulesCurryVertDeMayeur-8   MoulesCurryVertDeMayeur-10

Râper ail et gingembre. Emincer 1cm du bulbe de citronnelle. Mettre tous les ingrédients (sauf les moules) dans une casserole et chauffer à feu doux pendant 15-20 minutes, sans ébullition. Rectifier la quantité de pâte de curry en cours de cuisson: la préparation ne doit pas être trop piquante, mais verdâtre, parfumée.
Mixer finement la préparation et filtrer très finement.

Ajouter les moules décoquillées et le lard coupé en morceaux de 1cm dans le curry vert. Servir avec un riz thaï au jasmin. Ajouter un trait de citron vert, décorer de coriandre, coquilles de moules, julienne de piments, etc…

MoulesCurryVertDeMayeur-26   MoulesCurryVertDeMayeur-20

 

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

11 mars 2014

Gelée de moules de Zélande - coriandre - ponzu - salicornes

 

 

GeleeMoulesDeMayeur-12

La saison des moules de Zélande se termine tout doucement, il nous reste encore un petit mois pour profiter de ces fruits de mer succulents et tellement peu onéreux quand on les cuisine soi-même!

Pour terminer la saison en beauté, j’ai été invité avec quelques autres blogueurs culinaires à cuisiner les moules de Zélande en cinq recette au De Mayeur, le nouvel établissement du célèbre Patrick Vandecasserie, qui a longtemps dirigé les cuisines du Comme Chez Soi!

MoulesDeMayeur-1MoulesDeMayeur-11MoulesDeMayeur-4

En plus d’être un cuisiner hors pair mettant tout son art et sa passion au service des plats classiques et du terroir belge, Patrick est un hôte charmant qui nous a accueilli chaleureusement dans sa cuisine - nous et tous nos appareils photos (!) - pour nous expliquer et nous accompagner dans la réalisation de cinq recettes à base de moules.

MoulesDeMayeur-6   MoulesDeMayeur-8   MoulesDeMayeur-16   MoulesDeMayeur-29
MoulesDeMayeur-34   MoulesDeMayeur-41   MoulesDeMayeur-51   MoulesDeMayeur-46

La recette qui m’était assignée, et au final une de mes préférées, est celle que je me suis empressé de refaire à la maison et que je vous propose ici. Je la vois bien en entrée légère, en mise-en-bouche ou apéro avec un petit blanc au soleil: c’est une recette de moules ‘parquées’ (c’est le nom que l’on donne en Belgique à un plat de moules crues, dégustées comme des huitres), couvertes d’une fine couche de gélatine parfumée au jus de moules, coriandre, et agrume yuzu. C’est frais, c’est léger, un régal!
Bon, en fait je l’ai un tout petit peu customizée, remplaçant le yuzu par un de mes ingrédients asiatiques favoris, le ponzu (un mélange de sauce soja, yuzu, et bonite séchée). La couleur de la gelée en est un peu modifiée, mais le goût un rien plus acide m’a beaucoup, beaucoup plu!

MoulesDeMayeur-58   MoulesDeMayeur-65   MoulesDeMayeur-62   MoulesDeMayeur-67

Je reviendrai très certainement bientôt avec une autre recette de cette soirée, et n’hésitez pas à faire un tour sur les blogs de mes comparses qui auront eux-aussi pris soin de publier leur découverte préférée!
Les comparses de ce soir, donc:
Loft Kitchen, Mi’Dinettes, Soupçon de Balsamique, et Epicurien… et Vanessa (RCA / La Dinette des Grandes) à l’organisation ;-)

 

La recette de Gelée de moules de Zélande - coriandre - ponzu - salicornes

Ingrédients (pour 4 personnes en entrée):
24
moules de Zélande
1 feuille de gélatine
2 càc de ponzu (ou 1 pincée de poudre de yuzu dans la recette originale de Patrick Vandecasserie) 
24 feuilles de coriandre
20g de salicorne
1 citron vert
Pour la présentation: Sel fin, gros sel, baies roses

Préparation:
Ouvrir les moules et les détacher de la coquille sans les abimer et en récupérant le jus. Pour ce faire Patrick Vandecasserie conseille de tenir fermement la moule entre le pouce et l’index, et de faire glisser légèrement une coquille sur l’autre, du côté arrondi de la moule, afin de dégager une ouverture dans laquelle on introduit une lame très fine. On vient ensuite gratter délicatement la coquille de façon à couper les muscles (il y en a 2) et gratter la chair de la coquille. Une fois la coquille ouverte, on peut facilement couper et gratter l’autre face pour dégager complètement la chair.
Ebarber les moules si nécessaire.

GeleeMoulesDeMayeur-1   GeleeMoulesDeMayeur-5   GeleeMoulesDeMayeur-6   GeleeMoulesDeMayeur-8

Poser les moules sur un tamis et laisser égoutter quelques minutes afin de récupérer un maximum de jus.
Faire tremper la feuille de gélatine dans de l’eau glacée.
Faire chauffer à feu doux le jus avec les barbes. Ajouter la gélatine essorée, bien la diluer, puis le jus du citron vert et le ponzu.
Filtrer finement ce liquide et laisser un peu refroidir.
Poser les moules dans une demi-coquille nettoyée, poser une feuille de coriandre et un morceau de salicorne par dessus, puis verser le jus de façon à couvrir la moule. Faire prendre au frais une demi-heure au moins.

Servir sur un cercle de sel (sel gros et fin moitié-moitié, mélangé à des baies roses et un peu d’eau), par exemple.

 

GeleeMoulesDeMayeur-15   GeleeMoulesDeMayeur-24

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

4 mars 2014

Top Chef - Une journée de tournage à Top Chef

PhotoGrid_1393894529364

Participer au jury de Top Chef en tant que blogueur, ça ne se refuse pas! Quand M6 m'a contacté via mon blog il y a  de celà près d'un an, je n'ai évidemment pas hésité longtemps pour marquer mon intérêt à participer à un épisode de cette célèbre émission de télé-réalité culinaire!
Une journée de tournage magnifique cet été, quelques longs mois d'attente, et le résultat condensé en quelques minutes lundi dernier 'dans le poste'!

3610691

Mais donc, comment ça se passe une journée de tournage à Top Chef? Je me posais pas mal de questions avant l'enregistrement, et je comprends via vos mails, tweets et réactions en tout genre que vous vous les posez également! Voilà quelques éléments de réponse...
Départ très matinal de Marseille le 8 juillet; j'étais en vacances en Provence et avais décidé de faire l'aller-retour sur le lieu du tournage en TGV, moins fatiguant que la voiture. Arrivée à Paris, pas le temps d'en profiter, RER pour Poissy, il fait magnifique et chaud.

20130708_052014   20130708_130039
Rendez-vous dans un bar (le Gambetta) avec Flore de M6 et les autres blogueurs. Quelques têtes connues, d'autres dont on connait les blogs mais pas encore les auteurs, on fait connaissance, on discute, on attend. L'équipe de maquillage débarque avec ses trolley pleins de poudres, peignes, sèche-cheveux; on y passe un par un, pour moi ça ira vite! L'équipe 'micro' leur succède, nous voilà équipés de micro-cravate avec le petit boitier dans le dos.
Parés à... à quoi en fait? On ne sait toujours rien... Il y a un peu de retard, déjeuner léger et insipide dans le bar. On nous explique enfin la nature de l'épreuve.... la Guerre des Restaurants! YES!, la plus chouette épreuve à mon avis; plus dynamique et interactive que la simple dégustation à laquelle on s'attendait. Je jubile!
En route. Nous suivons les équipes de producteurs, casteurs, et autres '-eurs'; un petit monde qui ne nous est pas familier, ou tout le monde porte une oreillette et semble parler à un fantôme, parfois armés d'une caméra, parfois de deux ou trois talkie-walkie. On suit comme des petits moutons, dans les rues de Poissy. Sympas, il fait beau, rues pavées (ou ai-je rêvé?), ambiance village.

20130708_130422   20130708_141517

On nous répartit en groupes de trois. Chouette je suis avec Dorian et Pascale. Pascale Weeks (C'est moi qui l'ai fait) c'est un peu ma référence dans le monde des blogs culinaire, c'est par son blog que j'ai découvert la blogosphère, et je la suis depuis de nombreuses années. Je suis ravi de faire l'émission à ses côtés!
Premières séquences: balade trois par trois dans la rue, on marche vers les caméras, on feint un air détaché; 'ne pas regarder la caméra!', on lève nos lunettes négligemment. Voilà pour la séquence d'intro; une voix off viendra probablement compléter la séquence et nous présenter brièvement. Ou pas!


Petit café pour nous remettre de nos émotions, discuter encore, attendre surtout que les Candidats soient prêts à nous recevoir. Parce que pendant que nous lézardons sur la terrasse, ils mettent les dernières touches de déco à leurs restaurants d'un jour, peaufinent leurs menus, démarrent probablement les cuissons...

Nous voilà enfin au coeur du sujet. Les trois restaurants en lice sont dans la même rue, séparés d'une cinquantaine de mètres. A nous de jouer, par petit groupes nous passerons successivement devant chaque restaurant. Oups, une jeune fille en veste blanche traverse la rue en courant, manifestement très préoccupée par ses activités... on croît la reconnaitre, mais non ce n'est pas possible... Elle nous jette le nom de son resto et disparait!

3509659_775ac16e-8165-11e3-a056-001517810df0   IMG_2627-630x0
Crédit photo Internet et Le Parisien

Premier restaurant, Comme Chez Soi, on examine l'aspect extérieur, la carte, on jette un oeil à l'intérieur. Pas mal. On commente à voix haute, on s'échange nos réflexions, nos avis. Les caméras sont là, au fond du resto, derrière nous, tout autour de nous. Une journaliste arrive, son rôle est de nous faire parler, alors on parle, on commente, on juge.... une infime partie restera au montage!
Groupes suivants, restaurants suivants; après une bonne heure nos choix sont faits, passons au vote! Un des trois restaurants n'est pas retenu, c'est la règle du jeu. Les têtes de légumes et le côté bistro n'ont pas fait mouche.

Notre choix étant fait, il reste à départager les deux restaurants restants sur base de leur menu! Les Chefs arrivent. Guilaine Arabian, tout de cuir noir vêtue, descend de sa moto. Suivie par Jean-François Piège, Thierry Marx, Christian Constant, Cyrille Lignac... woaw, ils sont là, en vrai!

Premier resto, Les 3 Canailles, on aperçoit les candidats, on reconnait Alexis, on comprend que d'anciens sont de retour dans l'aventure cette année. On ne peut pas leur parler. Ils nous saluent, nous accueillent, nous installent à table. C'est magnifique, clair, lumineux, bien décoré. Blanc et bois, cuir et tête de rhino!Les Chefs s'installent à une table à côté de nous. On commente la déco, la croûte du pain, le beurre, les couverts, tout ce qu'on voit, entend, ressent! Les caméras sont partout, volent d'une table à l'autre, se passionnent pour nos mains, nos mimiques, nos expressions. Des journalistes les accompagnent, de table en table nous interrogent, suscitent nos réactions alors que les premiers plats arrivent. Il fait très chaud. Jennifer, charmante, nous présente les plats.

Dégustation, commentaire, regards, on essaie de dire des trucs censés, de ne pas répéter ce qui a déjà été dit trois fois par nos collègues dégustants, d'éviter les lieux communs, de faire passer nos émotions. C'est bon, très bon! Les plats sont chauds, ils sortent vraiment d'une cuisine où trois Candidats sont en plein coup de feu, à fond dans le concours. C'est pas du chiqué!
Et puis un flash, je prends conscience de l'irréalité de la situation: je suis assis à Top Chef! J'entends à la table à côté ces voix si familières qui d'habitude ne sortent que de la p'tite boîte dans mon salon! Les mots sont les mêmes, l'accent chantant de Lignac reconnaissable entre mille, le croustillant, le gourmand, le 'travail', les "traceurs gustatifs" chers à Thierry Marx, tout y est! Quelle drôle de sentiment, quelle étrange situation! Je reprends mes esprits et continue à commenter cette expérience hors du commun, nez-à-nez avec cette tête de rhinocéros qui décore le mur opposé!
Entrée pas aussi croustillante que l'intitulé ne le laissait présager, plat de poisson fin et succulent, dessert frais mais qui n'a malheureusement pas supporté la chaleur excessive de ce début d'été...
Dehors, des passants essaient de nous apercevoir, de reconnaitre un Chef, un candidat...
Entrée, plat, dessert, c'est un vrai menu gastronomique que nous avons dégusté! C'était sincèrement très bon.
Petite pause dans le mini-parc attenant. On partage nos expérience, on rigole bien entre blogueurs, on est dans le même bâteau, chouette ambiance au soleil!

20130708_155736   20130708_192110
Deuxième resto, l'Orchidée. Même scénario. Je suis dos à la salle, dommage. Mais toujours aussi bien entouré de Pascale et Dorian, à côté d'Isabelle et Quentin.
L'entrée est magnifique. Je ne croyais pas pouvoir tellement apprécier un plat froid de lapin! La suite aussi, mais nous mesurons la 'prise de risque' peut-être excessive de cette pièce de poisson découpée et servie en salle!
Noémie est radieuse, souriante, prévenante. Son dessert nous plaît beaucoup évidemment, une belle combinaison de saveurs et de textures, que nous finissons sans en laisser une miette malgrés les deux menus trois services que nous venons de déguster!


20140304_004458
20140304_004539

Le repas se termine, nous sommes repus, de ces plats magnifiques, de ces questions, de paroles, de toutes ces caméras....
Dernière étape, le vote final, en rang d'oignon nous passerons un par un par l'urne. L’Orchidée pour moi, ce repas m'a vraiment beaucoup plu!

20130708_210433   20140304_010318(0)
Pendant ce temps, on démonte déjà les restaurants. L'enseigne des 3 Canailles laisse place à celle d'une crêperie, les bardages de décoration sont démontés, les nappes enlevés,...

20130708_205943   20130708_211054

Retour en petit groupe de blogueurs vers Paris en RER. Des images plein la tête, un grand sourire aux lèvres, les yeux un peu cernés quand même à l'issue de cette longue journée!

Je passerai encore quelques heures à chercher un hôtel décent et pas hors de prix, mon dernier train vient de partir. Il fait bon à Paris la nuit. Courte nuit avant de reprendre le train pour Marseille à l'aube et rejoindre ma famille à qui je suis impatient de raconter cette aventure!

Voilà, de cette journée extraordinaire je garderai un souvenir incroyable; il ne restera sur pellicule que quelques minutes de contribution à cette émission, mais dans nos têtes le souvenir d’une expérience unique!

3610691

Retrouvez les blogueurs qui m’ont accompagnés dans cette aventure:
Pascale de
C’est moi qui l’ai fait
Tiphaine de
Goumandiseries

Isabelle de Le bout de ma langue
Anna de AnnikaPanika
Barbara et Pierre-Gaël de Les gourmands 2.0
Quentin de Geek and Food
Cristian de Fast and Food
Dorian  de Mais pourquoi je vous raconte ça

Suivez Cook’n’Roll sur instagramlogoonbluebackground370x229 et facebook21

1 mars 2014

Velouté de panais et dattes

VeloutePanaisDatte-8-2

Ma recette d’aujourd’hui est plus-que-très-largement inspirée par un délicieux velouté de panais aux dattes qui a mis tout le monde d’accord lors d’un brunch entre amis chez Henri & Agnes, à Bruxelles.

Henri & Agnes - si vous ne connaissez pas encore ce délicieux et chaleureux établissement - est un "atelier de production de bonnes choses" installé en plein quartier européen, et qui propose une cuisine saine, inspirée, originale et pleine de saveurs dans un décor boisé, une ambiance cosy et lumineuse en journée, tamisée en soirée… On y mange divinement bien, et après avoir gouté lors d’une soirée Yelp et d’un lunch à un velouté tiède de topinambours à la truffe, un gaspacho betteraves-grenades et chantilly au raifort à se damner, et un tajine de volaille au butternut très parfumé, j’ai décidé d’y organiser un brunch festif entre amis…

Buffet sucré (avec la complicité de Dandoy!) et salé généreux et plein de délicieux produits fraichement cuisinés, dont cette soupe aux panais et dattes, une association tellement improbable et originale et qui a fait l’unanimité parmi les convives (autant d’ailleurs que le pain au feu de bois à la croûte méga-croquante d’Yves Guns qui accompagnait notre brunch). Ce repas-là était une petite fête entre amis, mais allez gouter au brunch dominical organisé chaque 1er dimanche du moi, vous m’en direz des nouvelles! Et évitez de jetez un oeil sur leur page Facebook le ventre creux!

Pour ma part, je vous reparlerai très certainement bientôt de cette pavlova aux agrumes qui me fait encore frétiller les papilles!

Sarah40-17   Sarah40-18   Sarah40-13
Sarah40-2   Sarah40-11   20131217_185937
Sarah40-10   Sarah40-66  

Bref, conquis, ravi d’avoir passé un si bon moment chez
Henri & Agnes, l’envie de cuisiner cet accord délicieux entre la datte et le panais s’est vite faite irrésistible, alors en voilà mon interprétation, forcément différente mais bénéficiant tout autant de l’association parfaite de ces deux produits dans un velouté sucré-salé irrésistible!

Ingrédients (pour 6 personnes):
1kg de panais bio
200g de dattes séchées (poids avec noyau)
1 oignon
2 pommes (type Jonagold)
1 càs de curry (Sharwood Hot pour moi)
1,5 litre de bouillon de volaille maison
500ml de lait entier
100ml de crème
1 càs de ghee (ou beurre clarifié, ou beurre)
Sel et poivre, fleur de sel
Optionnel: Poudre de betterave et chips de panais pour décorer (voir ci-dessous)

Préparation:
Emincer l’oignon en demi-tranches. Peler les panais et les pommes, et les couper en gros cubes. Dénoyauter les dattes et les hacher grossièrement. Chauffer le bouillon.

VeloutePanaisDatte-4   VeloutePanaisDatte-5

Dans une grande casserole, faire fondre l’oignon émincé dans la matière grasse. Ajouter les panais, les pommes, les 2/3 des dattes, et saupoudrer d’une càs de curry, sel et poivre. Cuire 5-10 minutes à feu moyen en remuant régulièrement, puis verser le bouillon, lait et crème.
Cuire 20 à 30 minutes juste sous le point d'ébullition.
Quand les panais sont tendres, ajouter le dernier tiers de dattes, et mixer finement la préparation. Rajouter un peu d’eau si le mélange est trop épais, et mixer encore. Ajuster l’assaisonnement.

Pour la poudre de betterave: Extraire le jus de deux betteraves cuites, et récupérer la matière sèche. Etaler cette dernière finement sur une plaque à four recouverte de papier cuisson ou Silpat. Sécher au four environ  50-60 minutes à 100°. Quand la pulpe de betterave forme une feuille bien sèche, les mixer finement pour obtenir une poudre décorative!

Pour les chips de panais: Peler un panais, trancher des chips de 1mm dans la longueur du légume. Poser sur une plaque à four et cuire à 150° environ 15-20 minutes en surveillant: les chips doivent être bien sèches et légèrement dorées, mais pas brunes.

Servir bien chaud avec la poudre de betterave, quelques grains de fleur de sel, des chips de panais (ou le délicieux mélanges de fleurs et sel d’Henri & Agnes, mais ça ce sera pour la prochaine fois!).

VeloutePanaisDatte-8   VeloutePanaisDatte-14

 

Henri & Agnes
48 rue Véronèse - 1000 Bruxelles
www.henrietagnes.com/
www.facebook.com/henrietagnes

Je propose cette recette au Défi Légumes Exotiques - catégorie Belgiqie

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

28 février 2014

Ghee

Ghee-11-2

Pas de cuisine indienne sans Ghee! L’huile de cuisson de base de la cuisine indienne s’obtient en clarifiant du beurre afin de le débarrasser de sa caséine et petit lait et de ne récupérer que la matière grasse qui supportera une température de cuisson élevée tout en apportant son petit goût beurré.
C’est après un atelier culinaire d’Apolina, où elle m’avait rappelé sa recette, que je me suis décidé à en faire une bonne quantité, qui ne quittera plus mes fourneaux: mis en pot stérilisé, le ghee se conserve bien plus de temps qu’il ne faut pour l’utiliser! Apolina le prépare par 2kg, je vous propose de commencer avec 500g, suffisant pour tenir une bonne quinzaine :-)
Le ghee peut-être légèrement parfumé: il suffit d’ajouter une ou deux feuilles de laurier et/ou branches de romarin dès le début de la recette.

Dans ma cuisine, il a rejoint l'huile d'olive au rang des matières grasses de cuisson 'de base'!

Ingrédients (pour 350ml de ghee environ):
500g de beurre de ferme (non salé)

Préparation:
Dans un poêlon, faire fondre le beurre et le porter à ébullition sur feu vif. Ne pas remuer. Maintenir l’ébullition quelques instants, puis baisser le feu au minimum et cuire une petite trentaine de minutes, toujours sans remuer.

Ghee-1   Ghee-3   Ghee-5   Ghee-6
Ecumer la caséine qui aura formé une croûte mousseuse et cassante sur l’huile translucide.
Cuire encore un peu, couper le feu dès que le petit lait commence à blondir au fond de la casserole.
Verser le beurre clarifié dans une étamine, en évitant d’y verser le petit lait.
Verser le ghee ainsi obtenu dans un pot stérilisé (bien lavé, puis 20 minutes au four à 150°).
Laisser refroidir et durcir, à température ambiante. Conserver à température ambiante.

Ghee-7   Ghee-9   Ghee-11

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

 

28 février 2014

Top Chef - Un jury de blogueurs culinaires pour la Guerre des Restos!

 

 

TopChef#5E7

 

Ce lundi 3 mars, une dizaine de candidats sera encore en lice pour la 7ème semaine de Top Chef #5. Une partie d'entre eux s'affrontera en équipes dans une des épreuves les plus attendues de la saison: la Guerre des Restaurants

Répartis en 3 équipes, les candidats de Top Chef tenteront de réaliser leur rêve : créer leur propre restaurant. Chaque équipe aura 48h pour trouver un nom, inventer un concept, faire la décoration et créer la carte de son établissement.

Tous cuisineront pour une clientèle de choix : une sélection de blogueurs culinaires influents… 
               
                                      .... et parmi eux, un blog culinaire belge ;-)

Ca y est, je peux vous dire ce secret qui me brûle les lèvres depuis six mois - avec pas mal d’appréhension quand même - Cook’n’Roll a été sélectionné l’été dernier pour participer à cette petite aventure, dont je ne vous dirai pas plus pour le moment afin de ne pas gâcher le suspens…  Impatient (et un peu nerveux!) de découvrir les images qui resteront de cette journée de tournage exceptionnellement riche en découvertes, rencontres, et émotions!

Cette journée a été l’occasion de rencontrer ou de revoir la crème-de-la-crème des blogueurs culinaires français, participant au jury :-)

Pascale de C’est moi qui l’ai fait - ’le tout tout premier blog culinaire que j’ai suivi!
Tiphaine de
Goumandiseries
Isabelle de Le bout de ma langue
Anna de AnnikaPanika
Barbara et Pierre-Gaël de Les gourmands 2.0
Quentin de Geek and Food
Cristian de Fast and Food
Dorian  de Mais pourquoi je vous raconte ça

Attention, cette année la règle de la Guerre des Restaurants évolue, seuls deux des trois établissements concourront!  En effet, les jurés de l’épreuve (nous, donc!) vont, comme de simples clients, choisir où ils veulent aller dîner en observant de la rue, les 3 établissements.
Façade, déco intérieure visible de la rue, carte affichée à l’extérieur et prix pratiqués seront les seuls critères qui dicteront notre choix.

Après notre passage, nous choisiront les 2 restaurants dans lesquels nous aurons envie de dîner.
L’établissement qui recueillera le moins de votes ne sera pas dégusté et baissera son rideau de fer sans même avoir pu faire goûter ses plats. Une déconvenue fatale pour l’équipe qui n’aura pas réussi à séduire ses « clients ».

Quels restaurants auront réussi à nous séduire?
Comment les candidats s’y prendront-ils pour nous « vendre » le mieux possible leur établissement ?
Quelle équipe verra son rêve partir en fumée sans même pouvoir faire goûter son menu ?
Et puis... quels seront les menus qui auront su émouvoir les papilles du jury de Chefs et blogueurs, qualifiant l'équipe pour l'étape suivante?


On se voit le lundi 3 mars ?!  - à 2030 sur RTL-TVi et 20:50 sur M6 - Retrouvez-moi sur Facebook et Twitter ;-)

TopChef#5E7   TopChef#5E7  TopChef#5E7

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

9 février 2014

Pizza à la crème de cèpes et écailles de pommes de terre

PizzaCepesPdt-7

Je propose ma recette de pizza à la crème de cèpes pour le concours Spores d’Hiver organisé par Cuisicook.com en collaboration avec Supersec.

C’est une bonne pizza d’automne/hiver que j’ai réalisé avec les ingrédients restants de mes oeufs cocote aux cèpes! Ca tient au corps, c’est bon comme la pizza aux truffes et pommes de terre de chez Mamma Roma (mon inspiration du jour!), voilà un plat délicieux et réconfortant au possible!

Ingrédients (pour 4 personnes):
Une pâte à pizza maison:
250g de farine blanche bio
160ml d’eau tiède
10g (1/4 de cube) de levure fraiche
7g de sucre
7g de sel

Pour la crème:
30g de bolets bronzés séchés Supersec 
300 ml de crème liquide à 35%
1 càs de graisse de canard (ou huile végétale)
10cl de vin blanc sec
2 noix fraiches

Pour la garniture:
1 grosse pomme de terre
100 g de cèpes de Bordeaux frais
2 càs de beurre de ferme
1 càs de persil plat haché.
1 petite gousse d'ail haché
Huile à la truffe, oeuf (facultatifs)

Préparation:
Préchauffer le four à 240°.

Préparer la pâte à pizza: Faire une fontaine avec les ingrédients (sauf l'eau) dans un saladier ; ajouter 1/3 de l’eau tiède et mélanger à la farine en faisant des cercles avec quatre doigts d’une main ; ajouter le reste de l’eau en deux fois. Pétrir pendant 5 minutes ; faire une boule, fariner, poser dans le fond du saladier et recouvrir d’un torchon humide (ou film alimentaire).
Laisser gonfler +/- 40 minutes dans un endroit plutôt chaud, sans courants d’air. La pâte doit doubler de volume.
Reprendre la pâte et re-former une boule en chassant l’air.
Laisser encore pousser 30 minutes sous un linge humide.
Abaisser la pâte finement (2 mm) sur un plan fariné, au rouleau, et poser sur une (grande ou deux petites) plaque à pizza farinée.

Préparer la crème de cèpes: Dans une poêle large, faire revenir les cèpes séchés dans 1 càs de graisse de canard. Dorer les deux faces, en évitant que les tranches ne se superposent.
Quand les champignons sont dorés, déglacer au vin blanc. Ajouter la crème et porter à ébullition. Laisser réduire quelques minutes. Saler, poivrer. Réserver au chaud 15 minutes au moins pour bien infuser la crème.
Ajouter les noix fraiches hachées. Rectifier l’assaisonnement.

Pizza-6-1   CocottesChampignons-1   CocottesChampignons-2   CocottesChampignons-3

Préparer les garnitures: Emincer la pomme de terre pelée en fines tranches de 0,5mm (à la mandoline). Les tremper immédiatement dans un bain d’eau froide.
Faire revenir les cèpes frais dans une poêle avec 2 càs de beurre (clarifié idéalement), sur feu vif d’abord. Après quelques minutes, baisser le feu, ajouter aïl et persil hachés et couvrir pour terminer la cuisson 5-7 minutes.
Ajouter une noix de beurre frais et bien mélanger.

PizzaCepesPdt-2   OeufsCocotteCepes2-4

Monter et cuire la pizza: étaler une couche généreuse de crème aux cèpes sur la pâte à pizza. Couvrir d’écailles de pommes de terre en les faisant se chevaucher à peine.
Cuire 10 minutes à 240°.
Répartir les cèpes frais sur la pizza. Cuire encore 5 minutes environ.
Optionnel: deux minutes avant la fin de la cuisson, casser un oeuf (ou juste un jaune) sur la pizza.

Servir avec quelques gouttes d’huile à la truffe.

PizzaCepesPdt-7   PizzaCepesPdt-12

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

2 février 2014

L’Index Photo de Cook’n’Roll - 400 recettes en images!


Index Photo Salé

En panne d’idées culinaires? Allez faire un p’tit tour dans l’Index Photo de Cook’n’Roll!
Vous y trouverez plus de 400 recettes illustrées et expliquées pas-à-pas :-)

Index Photo Cook’n’Roll

 

    Index Photo Sucré

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

18 novembre 2013

Polenta frite

PolentaFrite-21-2

Un chouette accompagnement rapide à préparer! J’ai infusé le liquide de cuisson avec le romarin frais du jardin, c’est fin et délicieux en accompagnement d’un plat méditerranéen (en l’occurrence les petits farcis de mon frangin)!

Ingrédients:
500g de polenta (bio)
500ml de lait
1l d’eau
1 càc de sel
4-5 brins de romarin
Huile d’olive

Préparation:
Faire chauffer l’eau et le lait avec les branches de romarin. Couper le feu et laisser infuser 15-30 minutes.
Enlever le romarin, faire bouillir le liquide dans une casserole, et y verser la polenta en pluie tout en remuant.
Cuire quelques minutes sur feu doux en remuant constamment, jusqu’à ce que la préparation s’assèche un peu et se décolle des parois.

PolentaFrite-1   PolentaFrite-4   PolentaFrite-7
PolentaFrite-8   PolentaFrite-12   PolentaFrite-15

Verser la polenta dans un plat rectangulaire chemisé de film alimentaire ou huilé, sur une épaisseur de 2-3cm.
Laisser refroidir, et poser au frais pour une ou deux heures.

Découper de grosses frites, les badigeonner d’huile d’olive au pinceau, et faire dorer sous le gril du four.

PolentaFrite-18

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

14 novembre 2013

Chine 2013 - Beijing, Yunan et Guangxi

 

 IMG_20131110_080431


06 novembre 2013 - Beijing

Arrivée à Beijing ce samedi 2 novembre vers 5:00 du mat, après un vol sans encombre, et sans saveur. Il fait frais, pas de comité d’accueil – à peine nous propose-t'on un taxi du bout des lèvres -  les bureaux de change ouvrent tout juste pour nous permettre de convertir quelques euros en Yuan (Y7,45 par euro, calcul mental au programme!) et de sauter dans le premier train/métro pour la capitale. Tout est moderne, tout roule, bien huilé, propre et spacieux, easy!

Visite forcée de notre premier ‘hutong’, quartier populaire formé de petites ruelles, on se rend compte après une heure qu’on cherche notre hôtel au mauvais endroit, malgré la bonne volonté des passants. La vie bat déjà son plein à cette heure très matinale: trafic, travailleur en route pour le turbin, snacks de petits déjeuners fumants en bord de route, … La ville est grise, il fait froid, une chape de brouillard polluée la recouvre à perte de vue. Bonne nouvelle: la batterie électrique remplace souvent le moteur des mobylettes et vélo, pour notre plus grand confort acoustique!

Nous prenons nos marques, fatigués par le voyage et le décalage horaire. Le métro est très pratique, on s’habitue vite au scan systématique des sacs, à la foule compacte, à cette petite odeur d’ail de la veille, aux ‘tasseurs’ de foule à l’entrée des wagons, et aux passagers imperturbablement plongés dans leur smartphone.

IMG_20131109_144207    IMG_20131109_144251

Tian An Men, immense place grise entourée de blocs de béton et du bâtiment d’entrée de la Cité Interdite, plus coloré et décoré du portrait rutilant de Mao. Le brouillard de pollution recouvre la place, donnant un aspect irréel aux deux immenses écrans diffusant des images des exploits de la nation… Gardes et milices sont partout, contrôles à toutes les sorties, nous sommes en de bonnes mains!

IMG_20131109_150351   IMG_20131104_184940

Dimanche, grand ciel bleu, 20°, la petite brise semble avoir chassé le fog crasseux. Visite du Lama Temple, un immense temple tibétain où les fidèles viennent se recueillir et prier dans la fumée épaisse des sticks d’encens. Magnifiques couleurs, odeurs, et scènes de vies pieuses. Peu de touristes, comme ailleurs dans la ville… à première vue du moins: en observant mieux le faciès et le langage de notre entourage, on se rend vite compte que les touristes sont ici principalement chinois, venus de toutes les régions de cette immense nation! Appareil photo au poing, les bras chargés de babioles à l’effigie du parti ou de Mao…

IMG_20131109_144604   IMG_20131109_150043

Il nous faudra bien deux jours encore pour profiter de Pékin sous le soleil! Les parcs sont splendides, (trop) parfaitement entretenus, on prend un plaisir immense à s’y balader par cette température printanière et à observer le rituel des pékinois pratiquant plusieurs arts (danse, chant, arts martiaux) dans ces poumons de verdure parsemant la ville. Marché aux puces, vue plongeante sur la ville depuis la colline de la montagne au charbon, shopping dans de petits ‘mall’, balade dans les ruelles des hutongs populaires… la visite est facile et agréable.

IMG_20131110_080246   IMG_20131110_080319
On est surpris de l’incroyable gentillesse des chinois. Nous arrivions avec un gros (gros) a priori… vite dissipé par les offres spontanées d’aide dans la rue, dans le métro. La langue est une barrière, c’est certain, peu de chinois pratiquent l’anglais et les traductions anglaises sont rares; mais il suffit d’un ‘Ni Hao’, d’un sourire, et de quelques gestes explicites pour recevoir de l’aide des passants qui se pressent rapidement pour nous aider. Et si certains on l’air fermés ou indifférents, c’est très probablement plus par crainte de devoir affronter une langue qu’ils ne maitrisent pas que par manque de volonté de nous aider!

IMG_20131110_080616   IMG_20131110_080656

Nous ne pouvions pas quitter Beijing, même temporairement, sans visiter l’incontournable Grande Muraille dont la partie la mieux restaurée passe à moins de 70km de la ville. Une option ‘roots’ tenant plus du trail que de la balade touristique, est possible, mais nous préférons la jouer plus touristique en choisissant la partie restaurée et balisée du Great Wall, attirant forcément une nuée de touristes (chinois) prêts à dégainer leur smartphone pour immortaliser leur passage sur cet immense édifice (6000km quand même!) qui, croient-ils, s’observe même depuis la lune! Avant d’embarquer dans le train pour Badalin, on passe un bon moment à déchiffrer les horaires en mandarin, à mémoriser les symboles représentant les villes (bonhomme qui court, V à l’envers, et maison à toit pentu font déjà partie de notre alphabet courant!), avant de se faire aider par un interprète de fortune :-)
Dans la file bien ordonnée on joue des coudes avec un couple de… bruxellois! Habitant à 200m de chez nous, Astrid et Bruno sont en balade pour six mois au moins, transitant par la Chine entre Russie, Mongolie, Asie du Sud-Est, et Océanie. Le courant passe tout de suite, on ne se quittera plus de la journée.
Le ciel se dégage à mesure que l’on s’éloigne du smog de Pékin. Nous voilà partis, avec mille autres, sur le chemin d’enceinte du mur, long et très escarpé par endroits. La vue sur les collines embrumées le long desquelles serpente l’ouvrage de pierre est superbe, l’animation des touristes nous fait sourire et nous nous prêtons volontiers à des séances de pose répétées avec les moins timides d’entre eux; “vis ma vie” de star sur la Grande Muraille de Chine!

IMG_20131110_081453

Oh mais je me rends compte que je ne vous ai pas encore parlé de bouffe! On a raté le canard de Pékin, mais il ne perd rien pour attendre! On a par contre dégusté de délicieux riz sautés (à la pâte de haricots noirs, souvent), des bouillons parfumés aux nouilles fraiches à la texture incroyable, et accompagnées de viandes, légumes, et œufs durs. Les cartes des restaurants ne nous étant pas toujours accessibles, on privilégie les gargotes à plat unique où l’on voit distinctement ce qui nous sera servi, ou les petits restos proposant un semblant de traduction ou mieux quelques images sur-colorées! Brochettes dans la rue, pains vapeur farcis de viandes ou légumes, galettes farcies, le choix est vaste et alléchant. Un soir dans Ghost Street, une rue bordée de restaurants spécialisés en langoustines et fondues, et éclairée de jolis lampions rouges, nous nous sommes régalés d’une fondue chinoise: un bouillon parfumé est chauffé au centre de la table, pour que nous y fassions cuire une variété de viandes, nouilles et légumes choisis au préalable. Délicieux et diététique! Les cuisines des régions alentours s’invitent aussi dans les rues de Pékin, et – outre un Burger King auquel nous n’avons pas pu résister – j’y ai dégusté un bibimbap d’anthologie , brulant dans son bol de pierre chauffée, dans un snack coréen!

IMG_20131107_092051   IMG_20131109_144408

Nous voilà prêts pour d’autres aventures en dehors de la mégalopole, en route pour Lijiang, petite ville à l’extrême ouest du Yunnan, pour une ou deux semaines de balade dans cette région plus rurale du pays.

IMG_20131106_222403

 

09 novembre 2013 - Lijiang

IMG_20131108_175038

Lijiang est une des destinations les plus à l’ouest du Yunnan, et nous avons décidé de nous y rendre en avion pour économiser une cinquantaine d’heures de train, et continuer notre voyage en revenant petit à petit vers Beijing en traversant le Yunnan.
La ville est à 2400m d’altitude, proche du Tibet. Il y fait beau à notre arrivée, mais plutôt frais à cette altitude! La ville est immense, étonnamment développée, rue rectilignes et goudronnées, magasins de mode, respect des feux de signalisation, fast-food habituels, bref pas trop dépaysant!

On se heurte à la difficulté de la langue dès la sortie de la gare routière: impossible de se faire indiquer le chemin de la vieille ville, et encore moins de s’y faire emmener en taxi. On comprendra plus tard que celle-ci est à 800m, course trop peu rentable pour les taxi(wo)men :-)

La vieille ville, nous y voilà! Le village Naxi décoré de magnifique maisons en bois sculpté et ajouré nous explose à la figure: c’est Disneyland!!! Blindé de touristes chinois, chaque maison est une échoppe vendant foulards, thé Pu’erh, bracelets en argent, viande de yak séchée, biscuits à la rose, un restaurant ou une guesthouse! Des ‘locaux’ se font photographier avec les touristes sur leurs montures, d’autres déguisés en habits d’apparat à deux pas du Mc Do… quel cirque!

IMG_20131107_092310   IMG_20131107_204438

Ces premières déconvenues digérées, on change rapidement d’hôtel pour un endroit avec jolie terrasse au soleil où l’on pourra paraisser (et soigner mon rhube).
La ville se vide un peu en soirée, et on apprend surtout à l’apprécier le matin, en courant dans ses petites rues pour l’une, en visitant le marché très typique pour l’autre.
En s’éloignant du centre, le vieux village est en fait très grand et on peut y admirer de magnifiques maison de bois superbement travaillé, disposées le long de petits canaux, dans le calme.
Le
parc de l’Etang du Dragon Noir au nord du village est magnifique et offre une très agréable balade le long des étangs, avec vue sur une succession de pavillons Naxi et la montagne enneigée du Dragon de Jade se découpant en toile de fond sur le ciel bleu.

IMG_20131107_205336   IMG_20131109_222635

Au petit matin, je vais me promener dans le village qui s’éveille, en direction du marché. Les ruelles sont calmes, on y croise les silhouettes typiques de Naxi se rendant au marché, dans leurs habits de toile bleue, panier sur le dos protégé par une épaisse peau de bête. Le soleil levant se reflète sur les pierres lisses des ruelles et fait ressortir l’incroyable travail du bois ajouré des fenêtres et des maisons.
IMG_20131108_174404   IMG_20131108_174508

Le marché est animé, propre et bien agencé. Ci et là, une épaisse vapeur traverse des empilements de paniers plein de petits pains vapeur, et l’odeur des premières brochettes et autres viandes laquées finissant de cuire sur la braise nous chatouille les narines! Je ne résiste pas longtemps à la tentation de gouter un de ces petits pains surprise (on ne sait jamais ce qu’il y aura dedans, sucré ou salé, par manque de compréhension avec les vendeurs!), délicieux!
Viandes, poissons vivants, superbes légumes, piments, profusion de champignons sauvages, nouilles fraiches, tofu, yaourt, noix, cacahuètes, épices, composent le marché frais. Ah si j’avais accès à une cuisine je remplirais mon cabas à ras-bord!

IMG_20131110_060537   IMG_20131110_061332
IMG_20131110_061537   IMG_20131110_061812

A Lijiang, nous profiterons de l’offre culinaire abondante, notamment dans ces restos à cuisine ouverte où une vingtaine de cuisiniers s’affairent côte à côte pour proposer des spécialités plus alléchantes les unes que les autres, et parmi lesquelles on fait son choix pour se composer un menu sur mesure. Aubergines grillées et farcies de viande et poivrons, soupes aux nouilles et pattes de poulets généreuses, riz sauté au champignons sauvages du cru, viande de yak, superbes larves pour les plus gourmets… pour quelques Yuan on se compose un véritable festin.

IMG_20131108_141457   IMG_20131110_061030

La région est célèbre pour son thé, le fameux Pu’erh en particulier, un thé fermenté proposés en différents degrés de maturation. Il est souvent pressé et présenté en roue de 300-500g, emballé dans un joli papier orné de caractères chinois. Dans notre première guesthouse - sympas mais un peu trop basique pour nos besoins de quadras - je me ferai offrir un thé traditionnel: l’eau chaude est d’abord versée sur le thé et jetée, puis infusée une seconde fois avant d’être servie dans de toutes petites tasses. Le thé sera ainsi infusé à plusieurs reprises et de plus en plus longtemps, offrant un breuvage plus fort et goûtu à chaque service. Un régal dont il ne faut pas abuser tant son degré de théine peut être élevé! J’en ai fait la douloureuse expérience le lendemain en buvant une carafe entière de thé noir: état proche de la pile électrique, palpitations, oppression, … ça m’apprendra!

IMG_20131108_174806   IMG_20131109_105853

Quelques agréables balades encore dans le vieux Lijiang: la maison de la famille Mu: un ensemble de bâtiments ressemblant à des temples, aux toitures joliment travaillées et décorées. Escapade dans les hauteurs du village ensuite, au soleil couchant, pour observer ses reflets sur les toitures de la ville en sirotant un thé ou, délicieuse et originale, une infusion sucrée de fruits frais et rose…

IMG_20131109_222848

Nous quittons Lijiang en bus pour Dali (gare routière aussi nickel que l’aéroport, annonces en anglais, routes rectilignes et parfaitement goudronnées), avec l’impression d’avoir visité Lijiang quelques années trop tard, mais néanmoins plein de belles images en tête et, à défaut d’avoir approché les us et coutumes du peuple Naxi, avec cette impression d’avoir contemplé la vie d’un vrai touriste chinois ‘middle class’ moderne!!!

 

16 novembre 2013 - Dali (Yunnan)

IMG_20131116_090439

Quelques heures de bus sans encombre nous mènent de Lijiang à Dali. La petite ville se trouve entre deux autoroutes longeant le lac, mais ce derniers n’est pas directement visible, depuis la ville (10min à vélo). Débarqués aux abords de la ville, nous gagnons la porte Est en compagnie d’un sympathique américain de retour d’une balade dans les collines avoisinantes. Nous posons nos sacs au Grandma’s MaoMao Cool Guesthouse (petit frère du Mao Mao, quelques maisons plus loin), une adorable pension moderne décorée de pierres apparentes, bibliothèques chargées de livres et vieux outils du coin, aérée, lumineuse. Jolie petite chambre avec futon et terrasse pour Y220: on y passera trois nuits.

IMG_20131112_000126   IMG_20131112_085210

Notre premier contact avec Dali, rue Renmin Lu, est enchanteur: rue calme, partiellement piétonne, bordée de petites maisons d’époque, de petits restos et vendeurs de pains vapeurs, brochettes, huitres géantes grillées, crèpes et pains farcis locaux. En soirée, des vendeurs un peu baba-cool exposent à même le sol des babioles plus ou moins artisanales, plus ou moins artistiques et donnent, avec les magasins de fringues et artisanat décalé un air bohème et branché à l’endroit. Très agréable de s’y balader, de grignoter, boire un verre et manger un morceau dans une gargote ou un des ces restaurants proposant en devanture un large choix d’ingrédients (légumes frais, viandes, poissons et crustacés vivants) qu’il suffit de choisir avant de se les faire cuisiner.

IMG_20131109_223008   IMG_20131111_100019
IMG_20131111_235818   IMG_20131112_084803
Les choses se gâtent un peu après quelques centaines de mètres: on arrive dans de plus grandes rues, toujours piétonnes, mais nettement plus chargées en touristes (Chinois, faut-il encore le préciser?) et bordées des habituels vendeurs de bibelots… c’est pas Lijiang, mais le charme en un peu rompu… La ville s’avère néanmoins très agréable et nous passerons de très bonnes soirées à déambuler d’un quartier à l’autre!

IMG_20131109_223334   IMG_20131112_084924
IMG_20131116_090318   IMG_20131116_090238

Au nord de la ville, le mont Can Shang surplombe le lac et la plaine. Un téléphérique permet d’éviter deux heures de grimpette ardue, mais… est malheureusement en panne ‘pour le moment’! Pas trop courageux ce jour-là, nous abandonnons l’affaire et nous rabattons sur le marché, authentique et très vivant, qui se tient sur le chemin du retour. Chouette ambiance, nous découvrons encore quelques fruits et légumes étranges, et sommes surtout très impressionné par le stand ‘volaille’ où les volatiles sont égorgés manuellement et à la chaîne avant d’être plumés et entassés, à un rythme effréné.

IMG_20131110_061537   IMG_20131112_000729
IMG_20131110_060537   IMG_20131110_061030

L’offre gastronomique est bien fournie à Dali, et aux restaurants des rues touristiques nous préférons les petites échoppes des “Bohémian street”: jus de grenades pressé-minute, pains fourrés aux haricots rouges sucrés, crêpes au fromage et herbes locales, et surtout ces assortiments de banpao (petits pains vapeur fourrés de viande et légumes) et dimsum disposés dans de grands plateaux percés empilés sur une source de vapeur: on se régale pour un ou deux euros, mmmmmh! 

IMG_20131111_100019   IMG_20131110_061812
Mais la découverte gastronomique du moment c’est ce petit bui-bui de deux tables où on nous fait assoir avec un couple d’Italiens à côté de la micro-cuisine où mari et femme s’affairent à la préparation des repas. Délicieuses aubergines sautées pour MelleS et pour moi cet extraordinaire wok de porc et chou mariné qui rappelle la choucroute par sa légère acidité, divinement mariée aux classiques chinois: ail, pointe de gingembre et sauce soja… un pur régal dont je vous reparlerai certainement sur Cook’n’Roll!
Nous y retournerons le lendemain, pour trouver porte close… avant de croiser le patron qui, devant nos mines dépitées nous fait signe de le suivre, referme la porte, et nous prépare avec sa femme un nouveau festin en version totalement privée! Génial!

IMG_20131111_234746   IMG_20131111_235206
IMG_20131111_235600   IMG_20131111_235716

En quête d’authenticité, nous nous mettons en route pour Xhizou, un petit village à 20km au nord de Dali. Nos rhumes respectifs nous font renoncer au trajet à vélo, probablement très agréable aux abords du lac, et nous sautons plutôt dans un petit bus local. Le village est à la hauteur de nos espérances: authentique, parsemé de jolies maisons typiquement composées de quatre cours intérieures (certaines peuvent être visitées contre quelques yuan), et une mignonne petite place du village où il fait bon se poser sur une terrasse et observer la vie locale: on ne se lasse pas de voir passer les habitants, d’observer le va-et-vient et les rencontres des villageois sur cette placette qui rappelle un peu les scènes de vie de villages provençaux.

IMG_20131116_091026   IMG_20131116_091305
IMG_20131116_091419   IMG_20131116_091512

Longues hésitations pour la suite du programme: la descente vers Yangyuang et ses magnifiques rizières nous tente beaucoup, mais le trajet sera long et nous obligera à ‘courir’ pour ensuite rejoindre le Gangxhi … où la perspective de retrouver Bruno et Astrid (rencontrés sur la Muraille) nous enchante… nous ferons donc l’impasse et planifions de plutôt visiter les rizières du Ganghxi avec nos amis, sur un mode! Mais d’abord, direction Kunming et sa fameuse Forêt de Pierres – un autre Disneyland en puissance? Vous le saurez au prochain épisode :-)

IMG_20131116_090813   IMG_20131116_090848

 

19 novembre 2013 - Kunming (Yunnan)

IMG_20131114_232015

Kunming est la ville principale de la province du Yunnan. Et elle a tout de celà: une capitale de province! Immense au premier abord - ses grattes-ciels remplissaient l’horizon lorsqu’on s’en approchait en venant de Dali – elle s’avère finalement assez calme, agréable à vivre, moderne, et presque aérée malgré la multitude de bâtiments, de larges rues et d’inévitables travaux.
Logement dans un petit Youth Hostel idéalement situé dans une rue populaire proche du centre, simple, propre et défraichi.

Le but principal de notre passage à Kunming, outre le fait que ce soit la porte d’entrée (et de sortie en ce qui nous concerne) principale de la région, est la visite des célèbres formations rocheuses de Shilin, à 1h30 de route. Le site de la “Stone Forest” de Guilin est parfaitement entretenu et balisé, les autobus de touristes (chinois) bien rangés sur le parking à l’entrée, les petites voitures électriques attendant ces mêmes touristes pour un tour ‘hop on / hop off’ du site. Vu le prix exorbitant du ticket d’entrée (Y175), on n’est plus à Y25 près, et décidons de profiter également de ce moyen de transport qui nous conduira rapidement aux quatre coins du parc. Là, il nous est tout loisir de nous aventurer dans les petits sentiers escarpés qui sillonnent entre les immenses pics rocheux. Chouettes balades, bien raides et avec des passages parfois si étroits qu’on doit se faufiler entre les roches. Descentes au plus profond de ces roches creusées par le ruissèlement et le temps, suivies de grimpettes sur le sommet des pics pour admirer d’un coup la beauté du site. On est contents de se reposer un peu dans les voiturettes qui nous font voir une fois de plus un panorama de cette jolie forêt de pierres.

IMG_20131114_230855   IMG_20131114_231031
IMG_20131119_140549   IMG_20131119_140648

A Kunming comme ailleurs en Chine les gens aiment à se retrouver dans les parcs publics, matin ou soir, pour pratiquer quelques activités sportives ou artistiques. Ce soir c’est un groupe de danseurs que nous admirons, et l’un deux emmènera Mlle S dans une (deux!) valse(s) dont elle gardera longtemps un souvenir ému!

IMG_20131114_230218   IMG_20131114_232015
IMG_20131114_232105   IMG_20131119_140435

Avant de nous envoler pour le Gangxi, nous passons encore une matinée à flâner du côté du Marché Aux Oiseaux, en fait une série d’allées où des marchants de babioles, et d’oiseaux, sont installés tout au long de la journée. On y dénombre quelques curiosités au milieu des habituels pinceaux, baguettes, et reproductions de Boudhas; notamment ces poussins verts et rouges dont on se demande encore s’ils sont issus d’une manipulation génétique ou d’un bain de colorant (plus probablement!), ou ces amas de scarabées jetés vivants en pâture aux oiseaux!

IMG_20131119_140751   IMG_20131119_140828
IMG_20131119_140952   IMG_20131119_141105

Le parc adjacent au marché offre un spectacle sympathique en hiver également, puisque des centaines de mouettes s’y donnent rendez-vus pour le plus grand bonheur des familles qui se font photographier un morceau de pain à la main… idéalement juste au moment où un volatile vient le leur arracher des doigts! Chouettes scènes de vie locale comme dernier souvenir du Yunnan.

IMG_20131119_141158   IMG_20131119_141313
IMG_20131116_073511   IMG_20131118_203942

 

22 novembre 2013 - Guilin: les rizières de Longji

IMG_20131116_075039

Nous hésitons à continuer notre périple dans le Yunnan et descendre plus au sud pour aller admirer les rizières en escalier de la région de Yuanyang, mais renonçons finalement devant la succession de longs trajets en bus que cela impliquerait, et surtout devant la proposition de Bruno et Astrid (le couple belge rencontré sur la Muraille) de les rejoindre dans le Guangxi pour quelques jours à travers rizières et le long de la rizière Li.
La perspective de faire encore un bout de voyage avec eux nous enchante, et nous décidons de prendre un vol Kunming-Guilin pour les rejoindre. Il ne reste qu’un vol en First, au tarif de l’économique, profitons-en (pour à peine 1h30 de vol!)…

IMG_20131122_082528   IMG_20131116_073313

Arrivés à Guilin, une sympathique petite ville pas trop bondée, notre agence de voyage “Bruno&Astrid” s’est occupé de tout: excellent Youth Hostel où il fait bon se reposer et passer du temps à discuter dans le bar très accueillant, visite de Guilin by night, restaurant de spécialités de la région (poisson à la bière notamment) et le lendemain journée de balade avec guide(-eke) dans les rizières de Longji.

IMG_20131122_082617   IMG_20131122_082704
IMG_20131122_082759   IMG_20131122_082850

Après deux bonnes heures de route, arrêt pour un show touristique assez sympas mêlant danses locales, simulacre de flirt et cérémonie de mariage (où les femmes pincent franchement les fesses de leurs prétendants!), et enfin le clou du spectacle: les femmes déroulent leur chevelure pour dévoiler des tignasses longues de 1,50 à 2 mètres!
Délicieux déjeuner ensuite dans la cantine à touriste prévue à cet effet; suivant les traditions culinaire chinoises une multitude de petits plats se succèdent, et chacun pioche selon son envie pour accompagner son bol de riz. Poisson frit, dimsum, aubergines sautées, viandes en sauce, … un régal!

IMG_20131122_082946   IMG_20131117_123918

Nous voilà prêts à attaquer la grimpette vers les sommets qui nous permettront d’embrasser du regard la multitude de rizières creusées en escaliers étroits au flanc des montagnes. Celles gorgées d’eau offrent des reflets du plus bel effet, et malgré le voile brumeux, ce spectacle est magnifique! On en profitera jusqu’à la dernière minute (chèrement négociée avec notre guide un peu trop pressée), enchainant les balades le long de petits sentiers, pauses photos, overdose d’air frais, de nature et de soleil; avant de rentrer sur Guilin pour une soirée... pizza!

IMG_20131122_083115   IMG_20131122_083238
IMG_20131122_083416   IMG_20131122_083509

 

23 novembre 2013 - Yangshuo et la rivière Li

IMG_20131118_203703

Guilin est traversée par la rivière Li, elle-même bordée d’une multitude de formations karstique ‘en pain de sucre’ qui rappellent les paysages de la Baie d’Halong et Ninh Binh au Vietnam, ou Vang Vieng au Laos. Une croisière d’une petite journée permet d’admirer ce paysage en partant de Guilin pour rejoindre Yangshuo, plus au sud, mais étant donné le coût excessif de celle-ci et l’intérêt limité des trois premiers quarts de la balade, nous décidons de nous rendre directement en bus à Yangshuo et naviguer sur la portion la plus belle uniquement.

IMG_20131118_201333   IMG_20131118_201517

Yangshuo est une petite ville à taille humaine, avec un centre très touristique bien entendu, mais qui se vide en dehors des heures de pointe (weekend et soirée) pour proposer une multitude de petits restos, commerces et surtout stands de spécialités culinaires dont nous abuserons!
Notre Youth Hostel est sympas, bien tenu par une équipe de jeunes anglophones dynamiques et souriants, et propose une belle terrasse propice aux apéros improvisés!
Arrivés en cours de journée, nous explorons les environs à vélo, mais faute de temps et d’indications claires, on n’ira pas bien loin ce jour-là!.

IMG_20131118_204344   IMG_20131118_204608
Départ matinal le lendemain pour Yangdi (chouette marché!) où Bruno nous négocie une barque en bambou pour Y150pp jusqu’à Xingping, 15km plus au sud. La balade d’une heure et demie au soleil levant est très agréable, et offre une belle vue sur les roches illuminées de soleil d’un côté, brumeuses de l’autre.

IMG_20131117_221311   IMG_20131118_204051
IMG_20131118_204202   IMG_20131117_221017

Débarquement à Xingping, un adorable petit village typique, plein de jolies maisons non retouchées, dans de  petites ruelles où il fait bon flâner au soleil, déguster quelques spécialités du village, alcoolisées notamment, et admirer les bâtisses patinées par le temps.

IMG_20131118_201555   IMG_20131117_220628
IMG_20131118_202835   IMG_20131118_203436

Il était grand temps que j’explore un peu plus avant la cuisine locale, je décide de prendre un cours le lendemain à la Yangshuo Cooking School (4 heures, 5 plats, Y150) pendant que mes amis visitent les environ de Yangshuo à vélo.
Nous ne sommes que trois au cours, et la jeune Mado nous emmène d’abord au marché pour nous présenter les produits les plus typiques dans un anglais parfait! J’apprends beaucoup sur ces légumes inhabituels qui jonchent les grandes tables carrelées de ce marché très propre, clair et bien organisé: tubercules au vinaigre, piments, radis et ‘salades’ de toutes sortes, pommes de terres de toutes les couleurs,... La section ‘viande et poisson’ est toujours un peu plus ‘trash’ dans ce genre d’endroit, mais ici c’est encore une grande propreté et des produits biens découpés et rangés que nous observerons. Je me rendrai compte en y retournant plus tard que Mado s’est bien gardée de nous emmener dans le section plus ‘spéciale’ de la boucherie, où s’entassent chiens, chats, lapins, volailles et petits rongeurs, morts ou vivants, dans un ordre certes toujours respecté mais bien plus choquant pour nos yeux d’Européens (j’épargne volontairement mes photos aux âmes les plus sensibles!).

IMG_20131119_121000   IMG_20131118_204834
IMG_20131120_151716   IMG_20131120_152112
De retour en cuisine, nous préparons cinq plats délicieux, notamment une excellent salade d’aubergines sautées aux piments, le poisson à la bière local, et des légumes farcis de porc haché assaisonné. Je ne vous en dit pas plus, vous retrouverez très bientôt les recettes sur Cook’n’Roll, c’est certain ;-)

IMG_20131118_202257   IMG_20131118_202102

En matière de délices culinaires Yangshuo se défend bien, et nous avons principalement grignoté dans les petites rues durant notre séjour dans cette ville. Si le Mc Do nous a fait de l’œil (et convaincus!) une ou deux fois, c’est à la petite charrette de Baba juste à côté que nous avons laissé le plus de Yuan! Des chaussons de pâtes fourrés à la viande, légumes et sauce pimentée, puis rapidement frits pour les rendre brulants et croustillants… un régal! Beignets de poulpe, won ton à toutes les farces (bouillis ou frits), boudin noir, ‘durum’ assaisonnés au piment chinois et roulés dans une pâte à base de riz, pitta chinoise farcie de nouilles sautées, omelette aux méduses (si, si!), et j’en passe: on a sérieusement élargi notre dictionnaire gustatif à Yangshuo!

IMG_20131118_203942   IMG_20131121_224505

Il est temps de dire au revoir à nos amis qui continuent leur long voyage vers le sud de l’Asie. Nous nous reverrons à Bruxelles dans quelques mois c’est certain (le menu de nos retrouvailles est déjà établi; culinairement aussi on est sur la même longueur d’onde!!!).

IMG_20131119_120552   IMG_20131120_151217
IMG_20131120_151422   IMG_20131120_151533

Le temps n’est plus de la partie, il fait couvert et brumeux. Visite du marché assez éprouvante – rapport à ces animaux qu’on a plus l’habitude de voir dans le salon que pendus à un croc de boucher - puis balade dans le petit parc public investis d’aïeux très occupés à taper la carte, jouer au jeu de Go ou Mah Jong, croquet ou instruments pas toujours doux pour nos oreilles occidentales! Belles scènes de vie en tout cas, on sent chez eux une amitié et une joie de vivre ces instants ensemble.

Nous cédons à une proposition de notre Guesthouse de nous emmener voir un pêcheur au cormoran. L’excursion à l’air touristique et on s’attend au pire, mais ce type de pêche est assez exceptionnel, et même dans ce cadre vaut probablement la peine d’être vu. Contre toute attente, nous ne sommes que deux sur la petite barge en bambou qui nous mène de nuit sur la rivière Li… Nous sommes bientôt rejoints par une longue pirogue de bambou maniée à la pagaie par un pêcheur au look typique (grand chapeau de paille rond), et sur laquelle est perchée une demi-douzaine de cormorans auprès d’un grand panier d’osier.

IMG_20131120_062904   IMG_20131120_062958
Nous ne sommes pas encore éloignés du port que les oiseaux commencent à plonger le long de la pirogue, nageant sous la lumière d’une grosse ampoule à la poupe de l’embarcation et destinée à attirer les poissons. Lors de leurs plongées près de la lumière, nous remarquons le fil qui enserre le cou des volatile, leur permettant de respirer librement tout en les empêchant d’avaler les plus gros poissons…

IMG_20131120_063404   IMG_20131120_063040
IMG_20131120_063255   IMG_20131120_063144

Bientôt un cormoran plonge et remonte à la surface avec un beau poisson argenté dans le bec. Il l’avale aussi sec et replonge continuer sa pêche. Lorsque son gosier apparait gonflé par ses les nombreuses proies qu’il ne peut avaler, le pêcheur les lui fera recracher dans son grand panier d’osier, avant de le féliciter d’un… petit poisson!
Drôle de pêche, qui unit cet homme à ses oiseaux qu’il élève et dresse dès leur plus jeune âge.

IMG_20131120_062312   IMG_20131120_062804
IMG_20131120_123552   IMG_20131120_123913

 

Retour à Beijing

IMG_20131121_230939

Notre voyage touche doucement à sa fin. Nous quittons Yangshuo en bus pour l’aéroport; pas de First cette fois, plutôt un avion à bétail blindé vers Pékin…

IMG_20131121_193742   IMG_20131123_010033
IMG_20131123_010145   IMG_20131123_010330

L’air s’est considérablement rafraichi, mais le soleil et un grand ciel bleu nous accueillent et ne nous quitteront pas des deux jours qu’il nous reste à passer dans la ville. Même hôtel, nous retrouvons nos marques, la ville nous parait plus calme, presque tranquille, il y fait bon déambuler dans les hutongs, le long des lacs, et visiter enfin la Cité Interdite et le Summer Palace, deux endroits imposants, beaux et… blindés de touristes! On s’amuse à les voir se prendre en photo, tout en profitant de l’architecture et des couleurs de ces lieux exceptionnels, sous un magnifique soleil!

IMG_20131121_225451   IMG_20131121_225605
IMG_20131121_230320   IMG_20131121_230545
IMG_20131121_230717   IMG_20131121_231101
IMG_20131123_005015   IMG_20131123_005237

Je ne pouvais pas quitter la Chine sans voir la Cité Interdite… et surtout sans déguster le fameux canard laqué! Ce que nous ferons un midi, dans un resto charmant déniché par MlleS au détour d’un hutong; fin de service (il est 15:00) mais on nous sert néanmoins un magnifique canard, tranché en fines lamelles reprenant le croustillant de la peau, le fondant de la graisse, et la saveur racée de la chair… un pure délice à rouler avec quelques crudités dans une fine galette de riz avant de tremper ce rouleau dans une sauce hoisin… je suis aux anges! A noter en accompagnement cette salade froide d’épinard (ou équivalent chinois) aux cacahuètes sautées et légèrement vinaigrée, top!

IMG_20131121_193921   IMG_20131121_225324
Et pour terminer sur une note culinaire très locale, nous avons dégusté chez Mr. Shi une préparation que j’avais souvent vue sur les marchés asiatiques mais pas encore eu l’occasion ou l’envie de m’y essayer: les oeufs de cent ans. Ces oeufs de canne sont conservés une trentaine de jours (ou plus) dans un mélange d’argile, de chaux, de paille de blé, afin qu’une réaction chimique s’opère rendant le blanc dur, translucide, jaunâtre et insipide, tandis que le jaune vire au vert/bleu et prend une consistance crémeuse ou dure avec un goût prononcé d’oeuf dur un rien plus ‘animal’… Les oeufs sont servis dans une vinaigrette de sauce soja, gingembre, et une goutte d’huile, et passé le premier hoquet de dégout, on y revient sans problème, surtout si on est amateur d’oeufs durs évidemment!

IMG_20131123_004452   IMG_20131121_183411

 

Un beau voyage…

IMG_20131123_004750

Et… c’était bien?
Nos avis sont mitigés par rapport à ce voyage. Probablement parce qu’il s’est avéré fort éloigné de l’idée que l’on s’en faisait. La Chine n’est pas l’Asie du Sud-Est, et si nous espérions retrouver la chaleur et la typicité de ces régions qui nous sont familières en privilégiant le Yunnan et le Guangxi, c’était sans compter sur l’immensité, le niveau de développement, et la croissance fulgurante de la Chine! Là où nous pensions trouver des villages, des petites bourgades endormies vivant au rythme des travaux agricoles, nous avons presque systématiquement rencontré des lieux touristiques, animés, bourdonnant, et offrant le confort et les services d’une grande ville, presqu’à l’image de ce que nous connaissons en Europe. Alors il a fallu se rendre à l’évidence et accepter le fait que ce que nous voyions était bien la réalité d’une Chine forte d’une histoire extrêmement riche et tourmentée, mais définitivement tournée vers le futur et en plein développement, dans tous les secteurs de son économie et de sa vie culturelle. Ce n’est je pense qu’en acceptant cette réalité, en se rendant compte aussi que la Chine est une nation immense avec ses codes, sa langue, sa politesse, son écriture, sa culture unique et souvent à l’opposé des nôtres, que nous avons pu profiter pleinement de ce qui nous entourait….
Nous rentrons donc avec un petit déficit de chaleur, de soleil, de côtes sauvages et de nature intacte, mais avec la sensation d’avoir découvert un monde à part, unique, dans lequel l’histoire et la culture transparaissent dès qu’on veut bien ouvrir les yeux et regarder derrière le voile de la modernité en marche rapide!

IMG_20131121_224830   IMG_20131121_224505
IMG_20131121_230545   IMG_20131123_003755
IMG_20131123_003836   IMG_20131123_004327
IMG_20131123_004621   IMG_20131123_005015

 

PS:Backpacking 2.0 – de l’utilité de voyager connecté en Chine

IMG_20131120_071709

Nous avions pris l’habitude ces deux dernières années de parcourir l’Asie avec un petit netbook, bien pratique pour faire une sauvegarde de nos photos, et se connecter de temps en temps à Internet quand la qualité du réseau wifi le permettait.

Cette année, contre toute attente, Mlle S m’a proposé d’emporter nos smartphones et tablettes en sus du netbook! Surpris mais ravi, je ne me suis pas fait prier, trop content de pouvoir rester un peu connecté pendant nos vacances, mais pas tout a fait convaincu en fait de la nécessité d’emporter ces bijoux de technologie un peu trop chronophages… j’ai vite changé d’avis!

Alors voilà pourquoi ce petit gadget qui tient dans la poche nous a été de la plus grande utilité, tout particulièrement en Chine où nous avons été tellement confrontés à la barrière de la langue:

- Tout d’abord pour se fondre dans la masse! En Chine, et à Pékin en particulier, si t’es pas le nez collé à ton gadget, écouteurs vissés aux oreilles, dos courbé, visage bleuté et air profondément absorbé, tu dénotes!

IMG_20131120_091929

- Bien entendu, un smartphone permet de rester en contact avec ses proches, dès lors que le Wifi est accessible gratuitement dans le moindre bui-bui et en tout cas dans tous les logements: Skype, Facebook (ah non, pas Facebook… quoi que… je vous en reparle plus tard!), Twitter, Instagram, et Email sont alors indispensables. On réservera ses vols via ctrip.com, elong.net ou qunar.com (le plus intéressant, mais je n’ai pas trouvé de version anglaise, il faut se faire aider par un local). Pour les hotels: booking.com, ctrip.com, hostelworld.com et agoda.com. La plupart offrent de plus une application dédiée pour smartphone.
Il est apparemment possible de se procurer des cartes SIM ‘data only’ pré-payées chez
China Unicom, mais j’ai abandonné après trois essais de me faire comprendre par leurs employés non anglophones…

- Le GPS donne des information intéressantes comme l’altitude ou la vitesse de croisière de notre bus (utile pour estimer l’heure d’arrivée), mais là où il s’est avéré extrêmement utile c’est pour situer avec précision notre position dans ou à l’approche d’une ville et ainsi être sûr de se faire déposer au bon arrêt ou estimer la distance restant à parcourir de la station de bus à notre destination finale (notre lit du jour, en général!). Ou s’assurer de la bonne direction prise par notre taximan. Si la carte est suffisamment précise, on peut même s’y retrouver dans le dédale des Hutongs de Pékin…

Mais pour celà, il faut une carte digne de ce nom! J’ai trouvé mon bonheur avec City Maps 2Go qui offre cinq cartes gratuites avant d’étendre sa couverture au monde entier pour deux malheureux euros (version Pro)! Précision GPS suffisante pour notre usage, grande facilité d’utilisation, POI’s et articles Wikipedia offline, installation sur la carte SD… cette application a vraiment très bien fait son boulot (et existe aussi pour les croqueurs de pommessur iTunes)!
Avec ses 6700 cartes, POI’s et articles Wikipedia liés, on pourra encore faire quelques voyages avec!!!

IMG_20131120_080834IMG_20131120_090254

Ah, et tant qu’à utiliser l’engin au fin fond de ses possibilités, un petit soft comme GPS Status améliore grandement le fix du GPS en plus de fournir des indication de vitesse et altitude, et une boussole, incroyablement pratique quand on est paumés et que la destination est ‘vers le nord’!!!

- L’appareil photo permet de prendre des panoramas créatifs, de capturer cette scène impayable, vite fait quand le temps ou la volonté manquent pour aller chercher son ‘vrai’ appareil photo.
Mais surtout: c’est un outil extraordinaire pour capturer les hiéroglyphes chinois, le nom d’une ville indiqué en mandarin dans les guides, l’adresse de l’hôtel qu’on pourra exhiber au taximan, la business card du même hôtel (pour le même taximan), le panneau d’horaires de train ou bus, le paquet de bonbons trop bons qu’on ne devra surtout pas oublier d’acheter avant de quitter le territoire, le plan du métro, l’ID du chauffeur de taxi récalcitrant, la confirmation de nos vols, etc, etc… Bref, un outil vraiment génial pour communiquer dans un pays où la langue et l’écriture sont de réels obstacles.

IMG_20131120_071423IMG_20131120_071610IMG_20131120_071810IMG_20131120_071849
Certains programmes permettent la traduction des lettres chinoise à la volée, mais je n’en ai pas trouvé de satisfaisant, et ils demandent une connexion au réseau… à garder en tête néanmoins pour un prochain voyage, quand/si la technologie aura évolué.

- Je ne l’avais pas anticipé, mais avec une carte de 64Gb dans la poche, j’ai pu doubler le backup de toutes mes photos, deux sécurités valant mieux qu’une.

- Le traducteur automatique - Google Translate en ce qui me concerne - offre des ‘packs’ de traduction hors-ligne. Il faut penser à télécharger le pack français-chinois avant de partir se balader, et il devient alors facile de traduire rapidement de courtes phrases (un mot suffit parfois) et même d’en entendre la prononciation pour soit la répéter soit la faire écouter à son interlocuteur. Sourires, étonnement, ou fou-rires assurés!

IMG_20131120_090357

- Vous avez déjà soupesé le Lonely Planet Chine?! Impensable d’emporter avec soi un Routard, un Lonely, un Petit Futé et pourquoi pas un Frommer’s ou Rough Guide en versions papier… Alors hop, on trouve ou achète facilement les versions électroniques de ces guides sur le Net et on les lit pénard sur son smartphone! C’est vrai, l’écran est petit et le papier c’est quand même plus sympas, mais pour économiser 3kg ça vaut largement la peine, et sur tablette ou liseuse le confort de lecture est excellent! A noter la bonne idée de Lonely Planet qui vend certains guide par chapitre; très utile et économique pour la Chine notamment!

IMG_20131120_090332

- Le voyageur prévoyant aura aussi préalablement copié l’une ou l’autre vidéo documentaire sur son joujou, histoire de parfaire sa culture lors des vols, longs voyages en bus/train, ou nuits blanches! Dans le même style, mais je l’avoue c’est pousser le bouchon un peu loin, je prends avant notre départ une copie des blogs qui me plaisent le plus grâce à un “aspirateur de site” tel HTTrack Website Copier, ce qui me permet de les consulter offline à ma guise lors de notre voyage!

- Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais d’Evernote ici, eh bien cette app ne me quitte pas en voyage puisqu’elle s’avère très utile pour garder une version hors connection de pages internet utiles pour l’une ou l’autre visite.

- Tous les sites ne sont pas accessibles depuis la Chine. Certains, tels Facebook ou certains blogs, sont totalement impossible à consulter sur le territoire. Un moyen de contourner, le temps d’un voyage, cette restriction requiert l’utilisation d’un VPN (Virtual Private Network), soit un ‘tunnel’ de données sécurisé vers un serveur localisé hors du territoire (mais pas trop loin non plus: Bangkok, Taiwan, Inde) qui fera ‘comme si’ on surfait depuis cette localisation, au prix d’un ralentissement (variable, généralement très acceptable) de la vitesse de connexion.
Pour un accès confortable il vaut vraiment mieux recourir à un service payant; j’ai utilisé
Hide My Ass!  que Piotr (Bien-voyager.com) m’avait conseillé et qui a l’avantage de proposer un forfait d’un mois unique (formule Pro VPN, environ $11). Avant le départ, on entre les paramètres du serveur dans sa machine (PC, tablette, téléphone, etc…) en suivant les instructions très claires du site, ou on utilise un des programmes mis à disposition par HMA pour automatiser le processus. J’avais pris soin d’emporter un print des adresses de serveurs asiatiques dans mes bagages, au cas où… Et voilà, il suffit de lancer le VPN une fois connecté au réseau chinois et presto on retrouve l’accès à ses sites préférés!

- Instagram m’est devenu indispensable! Je photographie en RAW+JPG et n’ai pas la puissance de calcul nécessaire en voyage pour traiter mes photos. Grace à Instagram j’ai pu rapidement donner un look sympas à mes JPG copiées sur le smartphone! Il n’est même pas indispensable de les publier sur Instagram: en quittant le programme juste avant la publication on obtient une copie “instagrammée” dans le répertoire idoine… parfait pour illustrer ce blog en cours de voyage, en attendant le développement des RAW dans quelques semaines ou mois!
Couplée à l’application “
Mobile Postcard” de bPost (MaCarteaMoi en France), j’ai pu envoyer de jolies cartes postales à ma grand-mère, livrées le lendemain, après avoir réalisé de jolis petits montages avec Photo Grid!

- Cheerz.com (ex-Polabox) dont le site et surtout l'app permettent de commander de très beaux tirages (les grands tirages carrés vintage sont mes péférés) directement à partir d'Instagram ou des photos stockées sur le smartphone.
Photos qui vous attendront 2 jours plus tard à la maison! Royal, et superbe qualité ;-)
Et si l'expérience vous tente, mon code de parrainage GBOGSW vous octroiera une réduction lors de la premièr commande ;-)

Si je vous rappelle en plus que le gadget fait aussi lampe de poche, walkman (oups sorry “mp3 player”), lecteur de vidéo, réveil de voyage, et couteau de survie (presque), vous le croyez qu’il est indispensable en voyage le smartphone?!

27 octobre 2013

Mille-feuilles de tomates au thon

MilleFeuillesTomatesThon-3

Pour la toute première édition de Chut ! Ça tourne ! c’est sur le blog de Les Petites Recettes De Lagrande Pagès Et de Sa Mamie que j’ai été piocher cette recette toute simple de tomates farcies au thon et fromage frais.
C’est Camille de Caprices Gourmands qui viendra piocher une recette chez moi :-)
CafeChut

J’ai à peine modifié la recette (chorizo et jus de citron en sus), et le résultat est vraiment très sympas, au goût comme à l’œil: frais, léger, et suffisamment consistant pour le servir en plat.

Ingrédients (pour 4 personnes):
4 belles grosses tomates bio de pleine terre
150g de Saint-Möret
1 boite de thon au naturel (150g net égoutté)
1 càs de persil plat haché
1 échalote
Sel, poivre
20g de chorizo
1/2 citron vert (le jus)
2-3 gouttes de Tabasco
Accompagnement: salade mêlée, huile et balsamique, pommes de terre rissolées

Préparation:
Hacher très finement l’échalote. Presser le citron vert. Hacher le persil. Couper le chorizo en cubes très fins.
Mélanger tous les ingrédients (sauf les tomates) et réserver un moment pour que les saveurs se mêlent.
Rectifier l’assaisonnement.

MilleFeuillesTomatesThon-1  MilleFeuillesTomatesThon-2

A l’aide d’un couteau à lame fine et très tranchante, couper une très fine tranche à la base des tomates, pour les stabiliser.
Couper ensuite les tomates en 5-6 tranches de taille égale. Poser les tranches sur le plan de travail, en respectant leur ordre et orientation, et les tartiner d’une couche régulière du mélange, en veillant à ne pas déborder.
Empiler les tranches tartinées dans leur position initiale afin de former un mille-feuille de tomate.

Servir les tomates avec salade et pommes de terres rissolées par exemple.

 

MilleFeuillesTomatesThon-4  MilleFeuillesTomatesThon-6

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

21 octobre 2013

Poulet aux légumes d’été

PouletCaponataRata-3

Cette recette-là je ne comptais pas la partager parce qu’elle est partie d’une improvisation avec des légumes qui devaient être cuisinés rapidement… ça nous a tellement plu que je veux garder les proportions pour la refaire, et vous en faire profiter par la même occasion!
Donc voilà un mélange de poulet basquaise, ratatouille et caponata, servie avec de bonnes pâtes, c’était juste délicieux!

Ingrédients:
4 hauts de cuisses de poulet
2 poivrons rouges
1 petite courgette
1 aubergine
3 jeunes oignons
3 gousses d’aïl
2 càs de câpres au vinaigre
1 petite poignée de raisins secs bruns
6 feuilles de basilic
1 petite boîte de tomates concassées
5 càs d’huile d’olive
Sel, poivre, piment

Préparation:
Couper les jeunes oignons en rondelles. Epépiner les poivrons. Tailler les poivrons, aubergine, et courgette en cubes.
Faire tremper les raisins dans un bol d’eau tiède. Ecraser grossièrement l’aïl du plat de la main (sans peler)
Dans une cocote, faire revenir les oignons dans l’huile. Ajouter les aubergines et les faire sauter quelques minutes.
Ajouter les poivrons, puis les courgettes et les gousses d’aïl. Faire sauter à feu assez vif, en remuant souvent, jusqu’à légère coloration des légumes.

Ajouter les tomates, les câpres avec le vinaigre (2-3 càs de mélange câpre-vinaigre), les raisins grossièrement égouttés, les feuilles de basilic déchirées entre les doigts, sel, poivre, et piment (selon goût!).
Poser le poulet sur les légumes.

Couvrir la cocote et cuire à feu moyen pendant 15-20 minutes. Au besoin, rajouter un peu d’eau (ou de bouillon) en cours de cuisson si la préparation est trop sèche.
Vérifier le cuisson du poulet.

Servir avec de bonnes pâtes légèrement huilée.

PouletCaponataRata-1

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+ Cook'n'Roll sur Google+ Hellocoton52 cuisicook52 Blog-Appétit.com

11 octobre 2013

Veau et Linguine aux tomates-cerises et armoise

PatesTomatesCerisesArmoisie-16-2

J’ai découvert l’armoise lors d’une balade dans la région namuroise organisée par l’ASBL Cuisine Sauvage. Mon frère nous avait offert ce moment de découverte de plantes sauvages comestibles, et Lionel notre guide de ce jour nous a initié à l’utilisation en cuisine de quelques plantes que nous ne connaissions pas telles l’aubépine, la tanaisie, l’origan sauvage, ou l’armoise. C’est cette dernière qui a le plus retenu mon attention, avec ses minuscules fleurs odorantes qui rappellent un peu les herbes de garigue.
Je vous propose de l’utiliser pour parfumer de simples pâtes sautées avec des tomates datterini sucrées et parfumées, et une tranche de filet de veau…

Ingrédients (pour 4 personnes):
4 tranches fines de veau
1 càs de' beurre clarifié (ou huile d’olive)
500g de linguine sèches
350g de datterini (bio en bocal pour moi)
2 gousses d’ail
2 petits piments forts, séchés
2 càs d’huile d’olive
4-5 brins d’armoise
Sel et poivre, gros sel

Préparation:
Dans une poêle, faire sauter les datterini dans 2 càs d’huile d’olive avec les gousses d’ail en chemise, les piments, et les fleurs et feuilles d’armoise séparées de la tige.
Faire cuire les pâtes dans une grande quantité d’eau salée au gros sel (8g de sel par litre d’eau), très al dente.

PatesTomatesCerisesArmoisie-1   PatesTomatesCerisesArmoisie-5   PatesTomatesCerisesArmoisie-8

Lorsque les pâtes sont cuites, prélever une tasse d’eau de cuisson, et égoutter rapidement les pâtes. Les jeter dans la poêle contenant les datterini, monter le feu et mélanger. Terminer la cuisson des pâtes dans la poêle en ajoutant un peu d’eau de cuisson et en remuant régulièrement.

Cuire le veau préalablement salé et poivré dans du beurre clarifié.

Servir bien chaud, saupoudrer encore de quelques fleur d’armoise et éventuellement de copeaux de parmesan.

PatesTomatesCerisesArmoisie-16   PatesTomatesCerisesArmoisie-25   PatesTomatesCerisesArmoisie-13

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

 

 

7 octobre 2013

Risotto aux pleurotes Permafungi et gambas

RisottoPleurotesGambas-22-2

C'est lors de Bruxelles Champêtre que j'ai rencontré Martin, qui s'est lancé avec son homonyme dans la production urbaine de pleurotes... sur base de marc de café! Ils présentaient à l'évènement le résultat de leurs toutes premières cultures: de grands boudins chargés de marc et de “husk” de café (la pélicule du grain qui se détache lors de la torréfaction) collecté dans les restos et torréfacteurs du coin, inséminés de spores de champignon, et qui présentaient de jolies grappes de pleurotes blanches et roses!

20130922_113350

La production de Permafungi ne fait que débuter, et j'ai eu l’occasion de passer un moment avec Martin et Martin dans les caves qui leur servent de lieu de production temporaire: deux-trois caves en enfilade aménagées pour inséminer et faire grandir leurs pleurotes: jetez un oeil sur le blog de Permafungi (et leur page Facebook) pour plus de détails sur l’évolution de leur aventure, c'est passionnant!

Et donc quoi, c'est bon?! Absolument délicieux, ces pleurotes! Martin et Martin m’ont gentiment offert quelques centaines de grammes de leur production, et j'ai cuisiné mon précieux butin en risotto: ces pleurotes sont fermes, tiennent parfaitement à la cuisson, deviennent fondant sous la dent après quelques minutes de cuisson et dégagent un parfum léger et délicat de champignon frais... un régal!

Impatient donc de voir Permafungi trouver un lieu de production à la mesure de leurs ambitions, développer leur production and quantité et variété, et bientôt nous régaler d'une offre abondante, régulière, et… durable!

RisottoPleurotesGambas-1  RisottoPleurotesGambas-2  RisottoPleurotesGambas-3

Ingrédients (pour 6 personnes):
500g de pleurotes (
pleurotus ostretus ici!)
500g de gambas (sans les têtes)
500g de riz
2 échalotes
15cl de vin blanc sec
4 càs de beurre clarifié (à défaut, du beurre)
1 càs de beurre frais
50g de parmesan râpé à la minute
2 càs de persil plat haché finement
1,5l de bouillon de volaille léger (idéalement maison, mais eau+cubes ça va pour une foi!)
1/2 oignon
1 vert de poireau
Sel, poivre, huile d’olive

Préparation:
Laver les pleurotes, couper et réserver les queues, et couper le champignon en deux ou trois dans la longueur (dans le sens des stries).
Emincer les queues des pleurotes en petits cubes.
Emincer les échalotes, hacher le persil, râper le parmesan.

RisottoPleurotesGambas-16   RisottoPleurotesGambas-10   RisottoPleurotesGambas-5

Faire chauffer le bouillon de volaille. Y faire cuire les gambas 3 minutes. Récupérer les gambas (sans jeter le bouillon!), les peler (on peut en garder quelques unes non pelées ou pelées jusqu’à la queue, pour la présentation), les couper en morceaux grossiers et réserver au chaud.
Dans une casserole, faire légèrement brunir les carapaces dans 1 càs d’huile d’olive avec 1/2 oignon pelé et une tige verte de poireau. Verser le bouillon et faire frémir pendant 15 minutes. Filtrer ce bouillon et maintenir au chaud.

Dans une poêle, faire chauffer 2 càs de beurre clarifié.  Ajouter les pleurotes (pas les pieds) et faire sauter 7-8 minutes. Ajouter le persil, saler et poivrer. Réserver au chaud.

   RisottoPleurotesGambas-6   RisottoPleurotesGambas-7   RisottoPleurotesGambas-9

Dans une grande casserole, faire revenir les échalotes dans 2 càs de beurre clarifié. Ajouter le riz et les dès de pieds de pleurotes, et faire toaster quelques minutes en mélangeant bien de façon à nacrer chaque grain avec la matière grasse.
Verser 15 cl de vin blanc pour déglacer.
Lorsque le vin est évaporé/absorbé, ajouter une louche de bouillon chaud. Mélanger régulièrement pour ne pas que le mélange accroche.
Continuer à rajouter une louche de bouillon chaque fois que la précédente est absorbée, pendant environ 18 minutes, moment auquel le riz sera cuit mais encore très légèrement résistant sous la dent.

RisottoPleurotesGambas-12   RisottoPleurotesGambas-15
Saler et poivrer.
Ajouter les gambas et mélanger.
Couper le feu. Ajouter 1 càs de beurre frais et mélanger. Ajouter le parmesan râpé et mélanger.
RisottoPleurotesGambas-18   RisottoPleurotesGambas-20   RisottoPleurotesGambas-19

Couvrir et laisser reposer 2 minutes.
Rectifier l’assaisonnement.
Servir bien chaud avec les champignons sautés

RisottoPleurotesGambas-21   RisottoPleurotesGambas-22  

Retrouvez Cook’n’Roll sur… Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

 

30 septembre 2013

Confiture de tomates vertes à la vanille

ConfitureTomatesVertes-26-2

Cette année j’ai planté deux plants de tomates dans mon micro-jardin qui m’ont donné une quantité assez impressionnante de beaux fruits tout l’été. Là, avec le retour du froid et la relative rareté du soleil, il y avait encore une belle moisson de tomates qui n’avaient pas l’air de vouloir rougir! Parfaites pour une confiture de tomates vertes; sur les conseils éclairés de Sylvain et Juliette je me suis lancé dans cette préparation assez facile finalement, même sans bassine en cuivre! Le résultat est absolument délicieux, doux et parfumé, pas trop sucré, un pur délice sur un pain maison avec un peu de beurre à la vanille :-)

Ingrédients:
1,5kg de tomates vertes
700g de sucre (mélange de blanc et blond pour moi)
1 citron vert
1,5 gousse de vanille

Préparation
Laver, équeuter, et couper les tomates vertes en petits quartiers.
Mettre les les tomates (avec peaux, jus, pépins) dans un saladier avec le sucre, les graines de vanille grattées, et les gousses.
Mélanger et laisser reposer 24 heures au moins.

ConfitureTomatesVerts-3  ConfitureTomatesVerts-4  ConfitureTomatesVerts-7  ConfitureTomatesVerts-10

Ajouter le jus de citron vert. Mélanger.

Dans une cocote (ou une bassine à confitures!), porter les tomates et leur sirop à légère ébullition, doucement. Cuire à frémissement jusqu’à ce que le mélange épaississe, en remuant et écumant régulièrement.

Tester la bonne gélification de la confiture en posant une goutte sur une assiette froide; réfrigérer deux minutes: une pellicule doit s’être formée sur la surface de la goutte et doit se rider lorsqu’on y pose le doigt. Si ce n’est pas le cas, porter à nouveau le mélange à frémissement quelques minutes supplémentaires.

ConfitureTomatesVertes-11  ConfitureTomatesVertes-29

Verser la confiture jusqu’à 1cm du bord dans des pots à joints neufs, préalablement stérilisés 15 minutes dans une casserole d’eau bouillante (et égouttés retournés sur un tissus propre, sans essuyer).
Fermer les pots, les retourner sur leur couvercle, et laisser refroidir dans cette position.

Une fois refroidies, les confitures se conserveront à température ambiante.

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité